• NPA Le 1er mai, déconfinons notre rage contre le coronavirus et son monde !

    NPA

    Le 1er mai,

    déconfinons notre rage

    contre le coronavirus et son monde !

     

     

    La Journée internationale des travailleurEs s’inscrit dans une crise

     

    multiforme inédite, sanitaire mais également sociale et écologique

     

    majeure. Celle-ci est déjà pour les capitalistes un prétexte pour

     

    intensifier la guerre de classe. Ce 1er mai, nous avons donc encore plus

     

    de raisons qu’hier d’exprimer notre rage contre un système qui mène le

     

    monde à sa destruction.

     

     

      

    Double peine pour les travailleurEs du monde entier

     

     

    Partout dans le monde, ce sont les travailleurEs les plus fragilisés

     

    et les plus pauvres qui sont plus que jamais en première ligne.

     

     

    La crise sanitaire a amplifié les inégalités, qu’elles soient de classe

     

    , de genre ou associées au statut d'immigré, et s’est agrégée

     

    aux inégalités et aux violences structurelles. Les populations payent

     

    le prix fort, reléguées dans les centres de rétentions, les bidonvilles

     

    ou les camps, comme à Ritsona en Grèce où 20 000 migrantEs

     

    s’entassent dans des conditions sanitaires déplorables

     

    sans véritable accès à l’eau.

     

     

     

    En Syrie et en Irak, la crise sanitaire vient s’agréger aux guerres

     

    impérialistes qui ont laissé des sociétés exsangues, contraintes

     

    de choisir entre s’exposer et mourir de faim.

     

     

    Plus que jamais dans ce contexte, les frontières ne protègent pas

     

    les populations mais elles tuent encore davantage

     

    des milliers d’êtres humains.

     

    Régulariser les sans-papiers reste donc une revendication

     

    centrale et vitale !

     

      

    Changer le système !

     

     

    La crise de 2008 s’est traduite par une intensification de l’offensive

     

    néolibérale, un tournant austéritaire et sécuritaire.

     

    Dans la même logique, patronat et gouvernement nous préparent déjà

     

    à de nouveaux sacrifices, déjà à l’œuvre avant la fin du déconfinement :

     

    une semaine de travail à 60 heures, une journée de 12 heures,

     

    des congés imposés et amputés... Les travailleurEs de la santé,

     

    du ménage ou de la grande distribution... ne passeront pas à la caisse

     

    comme les patrons du Medef qui recevront des milliards

     

    de dividendes et d’argent public.

     

     

     

    Le « nouveau monde » de Macron ressemble de plus en plus

     

    à celui du XIXe siècle, celui des « rois de la mine et du rail »...

     

     

     

    C’est l’inverse qu’il faut imposer.

     

    A l’évidence, on voit plus que jamais que les travailleurEs

     

    sont indispensables au fonctionnement de la société.

     

    Ce sont donc eux qui doivent contrôler la production

     

    et définir les choix économiques et écologiques.

     

     

      

    Contre Macron, frapper ensemble !

     

     

    Dans l’immédiat, il faut imposer des mesures d’urgence sanitaire

     

    et sociale pour limiter la propagation du virus et protéger la population

     

    la plus fragile, combattre la relance à tout prix de la machine à profits

     

    tout en refusant que nos droits et nos libertés soient confinés.

     

    Dans la suite des mobilisations des Gilets jaunes et contre la réforme

     

    des retraites, réussir ce 1er mai est donc un enjeu majeur,

     

    une première étape pour faire entendre notre camp social.

     

     

     

    Si Macron en appelle à l’unité nationale, c’est bien dans l’objectif

     

    d’asphyxier toutes les oppositions et de briser le cycle des résistances.

     

     

    Cela nécessite de frapper ensemble par des actions coordonnées

     

    et simultanées sur les réseaux sociaux, les murs de nos quartiers,

     

    aux fenêtres et balcons, ou en manifestant dans la rue en tenant compte

     

    de la situation et des mesures de distanciation physique.

     

     

    C’est nous rendre visibles pour affirmer que, plus que jamais,

     

    « nos vies valent plus que leurs profits » !

     

     

    Le lundi 27 avril 2020


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