L'Avis de mes Potes

Manifestation du 27 février à Notre Dame des Landes
L'union fait la force !

De 50 000 à 60 000 personnes à Notre Dame des Landes Samedi 27 Février .

Quelle joie d'être là , de faire partie de cette immense vague humaine qui s'avançait unie : Femmes , Hommes , Enfants , toutes générations confondues , pour ne faire qu'une seule et même force fraternelle décidée à soutenir les zadistes, décidée à résister avec eux pour que le projet inutile d'aéroport ne voit jamais le jour.

De la musique , des danses , des chants , des prises de paroles pleines d'espoir , des délégations de paysans , d'associations , écologistes et politiques et de simples citoyens venus de Bretagne , mais aussi de beaucoup de régions Françaises .

Arrivées fin de matinée, nous nous sommes mêlées à la foule qui s'avançait sur les deux côtés de la quatre voix.

La marche de quelques km était joyeuse et animée, il faisait froid, mais nous étions ensemble, réunis pour la même cause, et nous échangions les uns avec les autres le long du parcours, et aussi pendant le pique-nique dans l'herbe ou sur le bitume.

A l'arrivée de la marche à Vigneux de Bretagne, nous avons fait le tour des différents stands organisés par les Zadistes sur la quatre voies : librairie, cantines, musiques, puis nous nous sommes dirigées vers le village pour prendre une boisson chaude dans un café.

Qu'elle ne fut pas notre stupéfaction de voir que le village était ville-morte sur ordre de la mairie !

Tous les commerces fermes, les cafés, les restaurants et même les toilettes publiques.

Est ce encore pour entretenir la peur ?

Nous avons déambulé dans un village vidé de ses habitants dans lequel nous croisions uniquement nos compagnons de marche en quête d'un café chaud, et un endroit à l'abri pour nous poser cinq minutes.

De retour sur le site, après avoir écouté quelques prises de paroles de plusieurs associations, écouté des groupes de musique, échangé ici et là avec les camarades du Finistère retrouvés dans la foule, nous nous sommes mise à la recherche de notre car pour le retour .

Nous sommes reparties alors qu'une bande de jeunes chantaient la magnifique chanson de la Commune de Paris :

" La semaine sanglante "

 
Cette chanson que nous avons tant aimé, tellement chanté, et qui maintenant appartient aussi à ces jeunes de vingt ans qui chantaient en cœur le refrain :

" Oui mais ça branle dans le manche
Les mauvais jours finiront
Et gare à la revanche
quand tous les pauvres s'y mettront
quand tous les pauvre s'y mettront "

MP & I.