• Train : une coopérative pour relancer une ligne Bordeaux-Lyon

    Par Aude Massiot 16 juin 2020
     

    L'entreprise Railcoop, créée en 2019, a pour ambition de redonner vie à cette liaison Intercités dès 2022. Une première étape avant le développement d'autres lignes régionales.

    Libération abonnés >>>>>


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  • Catastrophe de Brétigny-sur-Orge :

    la SNCF et un cheminot renvoyés en correctionnelle

    Le 12 juillet 2013, un train Intercités avait déraillé dans cette gare de l’Essonne. Faisant sept morts et des dizaines de blessés, c’est l’une des pires catastrophes ferroviaires survenues en France depuis une vingtaine d’années.

    Le Monde >>>>>


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  • Santé !

    communiqué aux cheminots

    sur la journée interprofessionnelle du 16 juin 2020.


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  • Ce n'est pas à nous de payer leur crise

    4 milliards de déficit.

    Djebbari n’exclut pas de licencier à la SNCF

    Grève contre la réforme des retraites et crise du Covid-19 ont porté un coup dur à la SNCF. Jean-Baptiste Djebbari, Secrétaire d'État chargé des Transports, n'exclut pas de recourir aux licenciements pour combler les déficits.

    Révolution Permanente >>>>>


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  • Farandou devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale.

     

    Intervention de Farandou "patron de la SNCF"

    devant  la commission du développement durable

    de l’Assemblée nationale.

     

    Manifestement Farandou n'est pas du tout  à l'aise

    avec ses "Sociétés Anonymes"

    et la référence obligée à l'utilité publique  .... coincé.

    Sans compter le reste

    bonne lecture


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  • Laurent Brun

    Secrétaire de la Fédération des Cheminots CGT

     

    Sujet d’actualité :

    La question de l’emploi

    est-elle taboue à la SNCF ?


    Il y a effectivement un tabou depuis 2003, c’est celui de la création d’emplois.


    Comme à l’hôpital public ou dans d’autres services publics, la réduction des effectifs a été utilisée de manière constante comme une variable d’ajustement budgétaire, souvent pour compenser des choix politiques de L’État privilégiant d’autres dépenses beaucoup plus discutables.


    Il en résulte une absence de réserve mobilisable en cas de crise et même une incapacité à assurer correctement les missions de base.

     


    Il faudrait donc briser ce tabou, mais on comprend que ce n’est pas ça dont parlent le Président Farandou et le Ministre Djebarri.

    Il s’agit d’une stratégie de communication qui vise à retourner la situation.

    Ils proposent des suppressions de postes et veulent faire passer ceux qui s’y opposent pour des conservateurs.

    Alors que nous ne sommes pas encore sortis de la crise sanitaire, que nous avons eu au moins 3 morts et des centaines de malades, il est immonde de commencer à préparer le terrain pour une nouvelle saignée de l’emploi.

    Mais la décence n’étant pas une qualité de ce Gouvernement, il faut bien répondre à l’attaque.

     


    Alors de quoi parlons-nous ?


    Les effectifs devraient correspondre aux besoins.

    Donc il faut déjà mener le débat sur l’évolution des besoins.

     

    Nous aurons des charges de travail importantes à rattraper puisque des opérations de maintenance du matériel et de l’infrastructure ont été repoussées.

    Il faudra les mener à la reprise, en même temps que les opérations programmées dans le calendrier normal.

    Ce sera donc une surcharge importante (10 a 15%).

     

    Il y a aussi un grand nombre de formations, notamment celles nécessaires aux habilitations (conduite des trains, port d’arme, etc...) qui vont devoir être rattrapées, la gestion de l’après vente pour les voyages annulés, etc.

    Et il y a l’énorme gestion des décisions de l’État concernant le déconfinement (remise à plat des plans de transports, des roulements du matériel, adaptation du matériel et des gares, gestion des flux... tout cela lié à la distanciation).

    J’en oublie probablement beaucoup.

    Peu de chance que les besoins évoluent à la baisse dans les prochains mois.

     


    Il faut rajouter que nous sommes déjà en négatif au niveau des effectifs car il y a eu des départs mais aucun recrutements pendant 2 mois.

    Il faudrait donc de nombreuses embauches pour assumer la situation.

     


    L’inconnue, c’est l’état de l’économie.

    Avec une très forte récession, les besoins de transport pourraient diminuer.

    Mais là, nous touchons à la volonté politique de l’Etat.

    Le Gouvernement affirme que tout sera fait pour privilégier l’environnement.

    Si ça se limite à l’amélioration de la composition du kérosène des avions, effectivement, il y aura un gros choc pour le ferroviaire.

    Si on reprend la concurrence inter modale (et même intra modale) basée sur le dumping social et le dumping écologique, la route restera hégémonique.

    Si en revanche, les décisions politiques (règlementation, subventions...) privilégient le ferroviaire, même avec une crise économique, il y aura une hausse d’activité.

     


    La suppression d’emplois chez les cheminots annonce donc 2 choses :

    une crise économique majeure dans les mois à venir et le fait que le Gouvernement ne transformera pas l’appareil productif.

     

     

    Il va tenter la relance de la vieille économie :

    désindustrialisation,

    diminution du « coût du travail »,

    et tout routier...

    il y a effectivement beaucoup de tabous à faire tomber !


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  • SNCF: pour Laurent Brun (CGT),

    "tout le château de cartes

    qui consistait à ne pas injecter d'argent public

    est en train de s'effondrer"

     

    BFM-TV >>>>>


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  • Déclaration Laurent Brun 29 avril 2020

    Secrétaire général de la Fédération des Cheminots CGT

     

    Après l’allocution du PM, nous avons au moins une confirmation : les reprises de l’école et des transports ne se font que pour assurer le redémarrage de l’économie.

    Le diplôme des lycéens ou la visite à la famille ne sont pas la préoccupation.

    On ne peut pas dire que le risque de décrochage scolaire concerne principalement les crèches et les maternelles... ce sont donc bien les «garderies » qu’on rouvre pour que les parents aillent au travail.

     

    Autre constat : le PM tente de se dédouaner en incriminant à 2 reprises les scientifiques, ce qui est assez lamentable.

    Il y a rarement un avis unanime parmi les scientifiques donc leur avis dépend de ceux qu’on écoute.

    Ensuite, le principe de la démocratie c’est la confrontation des points de vue et le choix politique.

    Ce gouvernement a un problème avec toute contradiction, qu’il méprise, et il a fait de mauvais choix.

    C’est tout.

     

    Pour le transport ferroviaire, quelques remarques :

    pas un mot sur le transport de marchandises qui a pourtant joué un grand rôle dans l’approvisionne ment et qui aurait besoin d’aides importantes, de redéploiement pour mieux couvrir tous les transports vitaux, etc...


    Concernant le transport de voyageurs, le Gouvernement fait des choix politiques mais comme toujours il ne donne pas les moyens de les mettre en œuvre.

    Donc les annonces amènent plus de questions qu’avant l’intervention.

     


    A propos du maintien de la distanciation sociale dans les trains, il faudra donc réduire par 4 le nombre de places et gérer les flux notamment dans les grandes gares.


    Par exemple, Paris Saint Lazare accueille 360 000 voyageurs par jour en temps normal.

    30% sont des touristes ou ont des motifs de loisirs.

    En espérant que ceux là ne soient pas présents, ça nous laisse 250 000 voyageurs pour motif professionnel.

    Comme le Gouvernement ouvre les vannes sur la reprise d’activité économique et se contente d’incantations pour limiter l’affluence, nous en sommes réduit à la cérémonie vaudou pour espérer que la fréquentation soit au maximum la moitié de ce qu’elle est en temps normal (et encore moins si on prend en compte que le plan de transport sera à 50% au début du déconfinement). 

    Sinon, ce sera le capharnaüm dans les gares, il faudra filtrer et refouler certains usagers, sans que nous ayons vraiment les effectifs pour le faire (et avec les risques sanitaires que provoquerait un engorgement des gares).


    Plusieurs annonces semblent farfelues ou inapplicables (réserver les trains des heures de pointes aux salariés, limiter à 100km les trajets inter-régionaux , etc...).


    Et enfin, le masque est rendu obligatoire mais le PM ne cite pas une seule fois les FFP2 dans son allocution.

    On comprend donc que ce sont les chirurgicaux et artisanaux qui devront être portés.

    C’est déjà pour nous un problème étant donné qu’ils ne filtrent pas les aérosols et que le train est un espace réduit et confiné.

     

    Mais c’est également un problème pratique :

    qui distribuera les masques ?

     

    Qui vérifiera leur efficacité (c’est de la sécurité publique donc ça ne rentre pas dans les prérogatives des agents SNCF) et comment (un FFP2 c’est facile à reconnaître... un artisanal, on ne saura pas trop s’il est valable ou pas) ?

    Que faire en cas d’absence : amende comme certains le préconisaient (dans ce cas il n’y a aucune utilité sanitaire puisque le contrevenant prend quand même le train) ou interdiction de voyager (ce qui constitue une restriction des libertés publiques et n’est aujourd’hui pas légalement possible) ?


    Nous continuons donc à exiger des masques FFP2 pour les usagers et les cheminots, distribués à l’embarquement (pour s’assurer de leur validité et éviter les attroupements ou les pillages sur les points de distribution...  et ce serait une œuvre de salubrité publique puisque tous les usagers des transports collectifs seraient dotés pour 4h), et financés par l’Etat.

     


    D’autres grosses interrogations ne trouvent pas de réponses : comment gère t on le plan de transport si certains départements sont effectivement maintenus en confinement strict ?

    Les salariés dont les enfants ne reprendront pas l’école le 11 mai seront ils encore autorisés à les garder ?

    Adaptation selon les demandes des autorités organisatrices ça veut dire quoi (peuvent elles déroger à des obligations ou à des interdiction formulées par le PM)? Etc...

     

    Bref, le discours du PM révèle le problème de la méthode : le Président Jupitérien prend les décisions et ensuite le gouvernement concerte pour savoir comment mettre en œuvre, donc il n’écoute pas, il tâtonne et il produit de la casse pour respecter le cadre imposé.

    On aurait préféré que les négociations aient lieu en amont pour que les moyens humains et techniques soient d’abord identifiés et assurés en fonction d’une planification stricte et phasée de la reprise, pour aboutir à des dates logiques et des décisions politiques pleinement opérationnelles .

     

    Bref.

    Une startup sur deux se plantent dans ses 3 premières années de vie...

    le goût du risque appliqué aux pouvoirs publics,

    est ce que c’était une si bonne idée ?

     

    29 avril 2020

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  • Tract Sécurité Sociale


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  • Lettre CGT Bretagne aux dirigeants SNCF


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