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[Jeudi 25 Juin 2020 Actualités Politiques]
[Jeudi 25 Juin 2020
Actualités Politiques]
--------------------------------------------------------Ensemble Finistère !----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Guérilla judiciaire et parlementaire
pour un retour au droit de manifestation
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------CHOMAGELe nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploien catégorie A, B, C continue d’augmenteret s’établit à 6.125.400Le nombre cumulé de demandeurs d'emploi sans activité ou en activité partielle atteint un niveau jamais vu depuis le début des décomptes en 1996, avec 6,1 millions de personnes.
Le nombre cumulé de demandeurs d'emploi sans activité ou en activité partielle atteint un niveau jamais vu depuis le début des décomptes en 1996, avec 6,1 millions de personnes.Mathieu Planeéconomiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques"La bonne analyse, c'est de regarder par rapport à la situation d'avant-crise.
Et là, on a quand même 900 000 chômeurs de plus qu'en février.
Donc, on en récupère une partie et c'est normal, c'est le déconfinement,
mais il reste quand même un énorme choc."
L'économiste Mathieu Plane nuance la baisse du nombre de demandeurs d'emploi sans activité constatée en mai.
Il rappelle, à titre de comparaison, qu'on comptait 200 000 chômeurs de plus sur trois mois après la crise de 2008, soit 4,5 fois moins que cette fois-ci.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Mercredi, 24 Juin, 2020Devant la commission d’enquête,
Didier Raoult
remet en cause l’intégrité du conseil scientifique
Auditionné mercredi devant la commission parlementaire sur la gestion de la crise sanitaire, le Pr Didier Raoult a été très critique envers le conseil scientifique. Il a évoqué des conflits d’intérêts et justifié sa démission du comité : « Je n’avais pas assez de temps pour participer à des couillonnades » .
« Vous êtes l’un des visages sanitaires que la France et le monde ont connu pendant cette crise. » C’est ainsi que Brigitte Bourguignon, députée LaREM et présidente de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, sur la gestion de la crise sanitaire, a présenté le Pr Didier Raoult, auditionné mercredi. Les membres de la commission souhaitaient l’entendre sur la fameuse chloroquine, mais aussi sur les tests et sa démission du conseil scientifique.
« Il y a eu une grande folie sur l’hydroxychloroquine, le temps fera son tri. C’est devenu une espèce de guerre pour/contre avec des mobiles d’une grande complexité. C’est entré dans le contexte d’une autre guerre, aux États-Unis entre démocrates et républicains. Sous peine d’aller en prison et de recevoir une amende, puisque j’ai prêté serment, je vous le dis, je ne connais pas Trump ni Bolsonaro. Ce n’est pas moi qui leur ai dit d’utiliser la chloroquine », s’en est-il amusé.
Le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille (IHUM), d’abord très calme et modeste, a petit à petit retrouvé son verbe et son assurance frôlant l’arrogance, durant ces deux heures d’audition.
S’il n’a d’abord pas souhaité défendre clairement les bienfaits de l’hydroxychloroquine ni les possibles décès qui auraient pu être évités en généralisant son protocole, il a fini par affirmer : « Oui, nous aurions pu éviter des morts », lorsque le député LR Damien Abad lui a reposé la question. Didier Raoult a alors reproché aux autorités sanitaires, Olivier Véran et l’Agence nationale de sécurité du médicament en tête, d’avoir « décidé ne pas s’acharner sur le soin. On a même vu des interdictions de médicaments, comme l’hydroxychloroquine et l’azythromycine qui étaient distribués à des milliards de comprimés. Cela a été une faute. On a dit qu’en cas de surdose c’était mortel, mais le Doliprane aussi. » L’infectiologue a fait notamment référence à l’étude publiée dans The Lancet, fin mai, affirmant que la chloroquine serait plus dangereuse qu’efficace contre le Covid-19, avant que ses auteurs ne demandent le retrait de l’article. Entre-temps, le ministre de la Santé avait demandé d’en interdire la prescription à l’hôpital. « Il y a eu là-dessus une émotion et je pense que le ministre a été mal entouré parce qu’il n’a pas eu de remparts, des gens capables d’analyser les articles scientifiques et ne pas se précipiter », a estimé Didier Raoult. Il a dénoncé une dérive de l’État : « Les malades, c’est à leurs médecins de les soigner. Je ne suis pas d’accord avec l’ingérence de l’État dans la pratique des médecins. Je suis très surpris que l’ordre des médecins ait laissé faire et n‘ai pas démissionné. »
Didier Raoult a en revanche bien démissionné du conseil scientifique d’Emmanuel Macron, le 11 mars, quelques jours après l’avoir intégré. Le rapporteur de la commission, Eric Ciotti a voulu comprendre pourquoi. « Je considérais que ce n’était pas un conseil scientifique. Un Conseil scientifique, ce n’est pas donner son avis sur des décisions purement politiques dont la science ne peut rien dire. (…) Je n’avais pas assez de temps pour participer à des couillonnades ». Le professeur s’est ensuite lancé dans une tirade sur le besoin de vérifier les conflits d’intérêts de chacun avant de les nommer à ce type de comités… Qui visait-il ? « Vous n’avez qu’à regarder sur Internet, le site transparence.sante.gouv.fr est fait pour ça », a-t-il répondu aux députés, qui ont insisté.
Selon Marianne, plusieurs membres du conseil auraient des liens étroits avec des laboratoires. Yazdan Yazdapanah, également président du consortium REACTing, qui a dirigé l’essai Discovery, aurait « bénéficié de 96 178 euros d’avantages en cinq ans » de la part de plusieurs firmes pharmaceutiques, dont Gilead.
Didier Raoult a poursuivi sa critique du conseil scientifique : « C’est un groupe qui se connaissait, qui avait des idées précises de ce qu’il fallait faire et je n’étais pas d’accord, comme faire des essais sur deux molécules auxquelles je ne croyais pas. »
Il leur a ainsi reproché clairement d’avoir insisté pour tester le remdésivir, produit par le laboratoire Gilead, alors que son inefficacité, du moins pour les cas graves, était selon lui prouvée depuis longtemps. « Il faut se poser la question de savoir si c’était un jeu boursier dans le but de faire monter la valeur de Gilead… »
Il a dénoncé des essais tardifs et une « faillite totale » des grandes études internationales, comme Discovery, dont les résultats n’ont jamais été publiés. « Ce n’est pas de ma faute si on ne sait pas diriger des essais dans ce pays… ». L’expression « faillite totale » avait déjà été utilisée quelques minutes plus tôt pour qualifier le travail du conseil scientifique.
Hormis ces attaques, Didier Raoult a également déploré la politique des tests et l’incapacité de la France à dépister massivement. « Ce qu’on aurait dû faire, pour identifier les malades mais aussi, tout simplement pour mieux comprendre la maladie. » Selon lui, l’État n’a pas fait ce qui était nécessaire pour permettre un dépistage massif de la population. Il a reproché notamment une « organisation archaïque », en évoquant le Centre national de référence, à l’institut Pasteur, qui était le seul à pouvoir homologuer les tests et à autoriser les hôpitaux et laboratoires de les faire. « Au début on m’interdisait de faire des tests, parce que ces centres jouissaient de leur pouvoir. Si on maintient ce système de Centres de références, vous développez des personnalités de niches, des blaireaux dans leurs terriers qui mentent quand on les approche. Ils considèrent que la maladie est leur territoire et c’est dangereux. »
Didier Raoult a donc souhaité que la France engage une large réflexion sur la gestion des épidémies et modifie son organisation, « en établissant par exemple sept ou huit unités spécialisées dans les épidémies, dans de gros CHU. »
--------------------------------------------------------------------Coronavirus : on vous explique les accusations de Didier Raoult contre le Conseil scientifique devant les députés
Le médiatique directeur de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Marseille Méditerranée Infection s'est exprimé, mercredi 24 juin, devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale. Et il a sévèrement jugé l'action des autorités et du Conseil scientifique chargé de les éclairer.
----------------------------------Coronavirus : ce qu'il faut retenir de l'audition
du Pr. Raoult à l'Assemblée nationale
Le professeur Didier Raoult, éminent virologue marseillais au coeur de la polémique sur le traitement contre la Covid-19, était auditionné mercredi après-midi dans le cadre de l'enquête parlementaire sur la gestion de la crise de l'épidémie.
----------------------------------Coronavirus. Devant la commission d’enquête, Didier Raoult flingue, insinue et s’autojustifie
Ce mercredi 24 juin, le professeur marseillais était auditionné à l’Assemblée nationale par la commission d’enquête sur la gestion de l’épidémie de coronavirus. Il a dénoncé un conseil scientifique sous influence, justifié son action et dit son mépris assumé de certaines méthodes scientifiques.
----------------------------------Didier Raoult étrille le Conseil scientifique et la stratégie de testsAuditionné par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, le professeur marseillais a démoli la stratégie du gouvernement et du Conseil scientifique dans la gestion de la crise du coronavirus.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Heureux hasard ?
CORONAVIRUS DECONFINEMENT
Une campagne de tests virologiques "de très grande ampleur" va être lancée pour "identifier les éventuels clusters dormants", notamment dans trente communes d'Ile-de-France, a annoncé Véran, le ministre de la Santé, ce matin dans Le Monde.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------La Bourse applaudit des deux mains et des deux pieds...Retour d'ascenseur...en toute transparence bien entendu...L'Agence européenne des médicaments recommande d'autoriser la mise sur le marché du remdesivir pour les patients atteints du Covid-19."Le remdesivir est le premier médicament contre le Covid-19 à être recommandé pour autorisation dans l'UE", indique l'agence dans un communiqué.Cette recommandation doit maintenant être approuvée ou non par la Commission européenneLe remdesivir était l'un des traitements ayant fait l'objet du plus d'études concernant son possible intérêt contre le Covid-19, celles-ci ayant donné des résultats contrastés.En mai, un article en quoi consiste ce traitement, qui le produit ou encore pourquoi les premiers résultats incitaient à la prudence à son sujet.L'Agence européenne des médicaments recommande plus exactement l'autorisation d'une "mise sur le marché conditionnelle", c'est-à-dire une procédure dérogatoire, valable un an, qui permet d'accélérer la commercialisation d'un médicament dont l'évaluation n'est pas encore complète.Le laboratoire devra compléter cette évaluation !!!Dans son communiqué, l'agence, qui juge le rapport bénéfice/risque de ce traitement positif, explique se baser principalement sur les résultats d'une étude américaine, déjà connus et dévoilés fin avril, qui observait un rétablissement plus rapide des patients gravement atteints par le Covid-19 et traités avec le remdesivir (mais aucun effet pour les formes moins graves).Administré par transfusion, cet antiviral ne peut par ailleurs être utilisé que dans un cadre médical.L'agence européenne des médicaments recommande d'autoriser la mise sur le marché du remdesivir pour les patients atteints de Covid-19"Le remdesivir est le premier médicament contre le Covid-19 à être recommandé pour autorisation dans l'UE", précise l'agence. La Commission européenne doit encore approuver cette recommandation.
France Info >>>>>Le remdesivir est-il efficace contre le coronavirus ?
On répond à huit questions sur ce potentiel traitement que les Etats-Unis viennent d'autoriser en urgence
Une étude américaine de grande ampleur affirme que cette molécule écourte la durée de rétablissement des patients. Mais ce résultat est contredit par une étude chinoise. Vendredi, les Etats-Unis ont autorisé en urgence cet antiviral pour traiter le coronavirus.
France Info >>>>> 1er mai 2020
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--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Covid19Évolution de la situation France
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--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Convention citoyenne pour le Climat