• François Ruffin

    - discours à l'Assemblée Nationale -

     

    "Vous faites pitié"

    Blog François Ruffin >>>>>


    votre commentaire
  • LFI : Jean-Luc Mélenchon lance une école pour former les cadres insoumis et transmettre son héritage politique

    L'institut La Boétie propose des cours théoriques mais aussi des ateliers pratiques pour celles et ceux qui ont vocation à devenir les futurs élus de La France insoumise.
    La première promotion de 70 étudiants a été lancée la semaine dernière.

    votre commentaire
  • Les communistes optent pour la continuité

     

    Gauche Avec 81,92 % des voix, une majorité d’adhérents du PCF ont choisi, en vue de leur congrès, le texte d’orientation proposé par la direction actuelle emmenée par Fabien Roussel plutôt que la proposition alternative.

    Pas de séisme en vue au PCF.

    Appelés à voter ce week-end pour choisir leur texte d’orientation dans la perspective de leur congrès à Marseille début avril, les communistes se sont prononcés à 81,92 % des suffrages exprimés en faveur de la «base commune de discussion » proposée par la direction actuelle.

    Contrairement au dernier congrès de 2018, où trois textes alternatifs avaient été déposés et où l’un d’eux l’avait emporté pour la première fois de l’histoire de la formation, une seule proposition alternative était cette fois en lice – signé à la fois par les anciens secrétaires nationaux Pierre Laurent et Marie-George Buffet, des parlementaires comme Elsa Faucillon ou Stéphane Peu, des maires, des responsables locaux, et soutenu au total par un millier de militants.

    Ce texte, intitulé « Urgence de communisme – ensemble pour des victoires populaires », recueille 18,08 % face à « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux », adopté en décembre dernier par le conseil national (CN) du PCF et soutenu par son secrétaire national, Fabien Roussel.

    En quatre ans, la majorité du candidat à la présidentielle s'est renforcée avec le renfort de certaines fédérations importantes comme celles des Bouches-du-Rhône (87 % pour le texte du CN), de la Gironde (92 %) ou des Hauts-de-Seine (66 %) tandis que la participation au vote s'est élevée à 70,79 %.

     

    Parmi les 42 000 adhérents à jour de cotisations qui pouvaient participer au scrutin, Eugénie Graf et Michel Cucheval ont poussé la porte du local du PCF de Lille (Nord) vendredi soir, sur le coup de 17 heures.

    Ici, le texte du conseil national « au regard des discussions » avait de bonnes chances d’être « majoritaire dans la fédération », selon les pronostics de la secrétaire départementale du Nord, Karine Trottein.

    Et c’est l’option qu’ont choisie les deux militants, qui ont glissé leur propre bulletin dans l’urne après avoir confié les neuf enveloppes de vote par correspondance collectées dans l’après-midi dans leur cellule de Lomme, commune associée à Lille.

    La principale motivation de leur choix ?

    La question stratégique, sur laquelle les deux textes ne proposaient pas la même démarche, en particulier vis-à-vis de la coalition de gauche formée aux législatives.

     

    « La Nupes est certainement un bon outil entre les mains des parlementaires pour harmoniser les votes de la gauche, mais sa création ne s’est pas faite avec la population », pense Michel Cucheval.

    « Enclencher un mouvement majoritaire et créer un rapport de forces doit se faire avec les victimes du capitalisme, poursuit ce prof de maths à la retraite, membre du PCF depuis 1973.

    Cela suppose un renforcement de l’activité du parti, essentiellement pour convaincre les abstentionnistes de voter et les électeurs du RN de revoir leur position. Cela prendra du temps et de l’énergie, mais c’est la seule voie. »

     

    De son côté, Eugénie Graf, salariée en invalidité dans un centre d’appels, voit dans la Nupes « un outil ponctuel pour l’élection »  :

    « Je ne tiens pas à ce que le PCF y fonde son identité.

    Notre projet économique est cohérent, ce que je ne retrouve pas dans d’autres formations. Le nucléaire est aussi un point de divergence. Et la valeur travail, à mon avis, est importante. Je ne suis pas contre le droit à la paresse, mais une fois qu’on a le travail. »

    Parmi les 87 inscrits de ce bureau, Martine Devynck, qui a longtemps travaillé à la mairie de Lille, fait à son tour son entrée.

    Elle vote également pour le premier texte, pas convaincue par «l’urgence » revendiquée par le projet alternatif, mais elle confie aussi quelques critiques.

    « Nous ne sommes pas les meilleurs, nous avons fait des erreurs. Sur le féminisme, les violences exercées contre les femmes, nous avons longtemps été à côté de la plaque. La prise de conscience vient un peu tard », estime-t-elle.

     

    Apporter « une perspective à la colère de tous ces gens dégoûtés de la politique »

    Autant de questions qui ont également traversé les échanges des communistes du 20e arrondissement parisien, réunis pour un débat de près de deux heures jeudi soir avant que sonne l’heure du vote.

    À la tribune improvisée, la responsable locale Raphaëlle Primet présente le texte du conseil national, qu’elle soutient, parce qu’il s’agit notamment, à ses yeux, d’être « à la fois unitaire et de mener le rapport de forces », pour apporter « une perspective à la colère de tous ces gens dégoûtés de la politique ».

    À ses côtés, l'ancien secrétaire national Pierre Laurent, adhérent de la section, défend la démarche d’« Urgence de communisme ».

    « Bien que la société se pose la question du dépassement du capitalisme, notre niveau d’influence reste bas. C’est le grand paradoxe de la période. L’idée de communisme a été abîmée par le XXe siècle, nous devons en porter une vision nouvelle et la faire vivre au présent », expose-t-il, insistant sur le rassemblement, car, à défaut, « nous risquons soit que perdure la politique de Macron, soit la victoire du RN ».

     

    Un point qui anime le débat.

    Dans la salle, Boris se dit ainsi favorable au texte du conseil national notamment parce qu’il « parle beaucoup plus de comment convaincre les gens plutôt que d’alliances », celles-ci condamnant à « toujours être pris dans la logique du vote utile », selon lui. 

    « La situation est tellement urgente qu’on n’est pas dans une configuration où on peut se payer le luxe de se poser la question d’avoir un candidat à chaque fois et faire, peut-être, 5 % », estime, pour sa part, Charlotte, qui n’a envie ni « de se faire bouffer par FI », ni « d’un repli sur nous-mêmes ».

     

    Partisans d’un texte ou de l’autre, les militants pointent aussi des questions à approfondir.

    À l’instar de Nicolas, qui a choisi – comme près de 75 % des 129 votants de la section – le texte de la direction, qu’il estime porteur d’« une ambition à poursuivre avec enfin une visibilité » du PCF, mais qui voudrait voir davantage interrogé « le projet de société : quelles transformations de l’économie, quels nouveaux rapports de production, et comment on franchit le cap pour les obtenir ».

     

    S’il affirme une orientation, le vote de ce week-end ne clôt pas les débats.

    La « base commune de discussion » choisie par les adhérents du PCF doit désormais être amendée d’abord dans les sections, puis les fédérations, courant mars, et enfin à Marseille début avril.

    D’ici là, un autre chantier doit s’ouvrir dès le week-end prochain avec un nouveau conseil national, notamment consacré à la révision des statuts du Parti.


    votre commentaire
  • À la France insoumise, la crise n’est pas soldée

     

    Gauche Les députés contestataires du fonctionnement du mouvement n’ont pas participé au conseil politique qui se tenait le 16 janvier. Un prochain rendez-vous est fixé le 30.

     


     
    Clémentine Autain : « Les choix de la direction ont ouvert une situation de crise, pour l’instant il faut chercher la voie pour apaiser ».
     

    C’est le 16 janvier que s’est tenue la première réunion du conseil politique de la France insoumise, instance nouvellement créée après la contestée assemblée représentative du 10 décembre 2022.

    Et cette réunion a confirmé que la crise n’est pas la soldée : ni François Ruffin, ni Clémentine Autain, ni Raquel Garrido, ni Alexis Corbière n’y ont participé.

    Ils font partie des cinq « historiques » (avec le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel) à avoir donné de la voix au mois de décembre après ce qui a été considéré comme leur éviction du nouvel organe de direction du mouvement, la coordination politique.

    Ils ont à plusieurs reprises exprimé leur souhait de voir organisés des votes au sein de la FI de façon à clarifier son fonctionnement, à le «démocratiser », selon les termes de Clémentine Autain.

    Alors que, quelques jours auparavant, lors d’un entretien accordé à France 2 depuis la Guyane, Jean-Luc Mélenchon avait réfuté le terme de « purge » pour parler d’ « énorme crise de croissance », le mouvement dirigé par Manuel Bompard n’a pas invité au conseil politique trois des cinq contestataires.

    Alexis Corbière, Raquel Garrido et Clémentine Autain, soit ceux qui se sont le plus fait entendre sur différents médias depuis le 11 décembre, tant sur le fonctionnement de la FI que sur l’affaire Quatennens.

    Éric Coquerel n’est pas venu.

    Et François Ruffin a envoyé deux représentants de son mouvement Picardie debout ! assister à la réunion.

     

    Les réactions des intéressés n’ont pas tardé.

    « Les choix de la direction ont ouvert une situation de crise, pour l’instant il faut chercher la voie pour apaiser », a constaté, mardi matin, Clémentine Autain sur SUD Radio.

    « On n’y est pas encore », a-t-elle critiqué.

    La veille déjà, c’est Raquel Garrido qui, annonçant sur RFI ne pas avoir été convoquée à la réunion du conseil politique, y voyait « la preuve que l’ouvrage reste sur le métier ».

    Pourtant, du côté de la direction, on ne semble pas vouloir revenir sur la réorganisation telle qu’elle a été décidée le 10 décembre.

    Le député Antoine Léaument, membre de la coordination du mouvement, insistait par exemple en fin d’année sur le fait qu’il en était membre parce qu’il s’était « investi dans la campagne d’achat des locaux ».

    « C’est être rattaché à une tâche bien concrète, et si on ne fait pas notre travail, on n’y a plus notre place. Celle-ci n’est pas associée à une incarnation », expliquait le député de l’Essonne en réponse à Alexis Corbière, qui regrettait que son courant « républicain, social écologiste, attaché à la laïcité émancipatrice authentique » n’y figure pas.

     

    Les tensions risquent de continuer à couver

    Avec la bataille contre la réforme des retraites, certains pourraient toutefois être tentés de mettre ces protestations en sourdine afin de ne pas apparaître comme de potentiels diviseurs.

    Mais les tensions risquent de continuer à couver, alimentées par des épisodes tels que le retour d’Adrien Quatennens à l’Assemblée nationale, le 11 janvier.

    Pour beaucoup parmi les parlementaires, c’est cette affaire qui a «cristallisé », au mois de septembre 2022, la crise interne du mouvement.

    Un nouveau conseil politique devrait être convoqué le 30 janvier, selon la direction de la France insoumise.


    votre commentaire
  • NPA

    Tract Retraites Janvier 2023

     


    votre commentaire
  • Manifeste de "Rejoignons nous"

    janvier 2023


    votre commentaire
  • ATTAC

    Guide Retraites et Tract

    Petit guide contre les bobards de la réforme des retraites

     

    .


    votre commentaire
  • Rentrée tumultueuse pour la France insoumise

     

    Gauche Secoué par l’affaire Quatennens et le fonctionnement interne jugé peu démocratique, deux crises toujours vives, le mouvement revient à l’Assemblée nationale avec une certaine fragilité.


     
     

    Sera-t-il présent au Palais Bourbon?

    Ce 9 janvier, jour de retour des députés dans l’Hémicycle après la trêve des fêtes, l’un d’entre eux est particulièrement scruté : Adrien Quatennens.

    Le parlementaire insoumis, condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir giflé son épouse en 2021, avait assuré, au mois de décembre 2022, qu’il serait de retour dès ce mois de janvier.

    À quelques jours de la rentrée parlementaire, son avocate a cependant fait savoir au Figaro que la date pourrait être repoussée d’une dizaine de jours au moins, à la suite de « problèmes de santé récemment décelés ».

     

    Un répit pour la France insoumise?

    L’affaire empoisonne le mouvement depuis des mois.

    Les entretiens accordés par le député du Nord dès le lendemain de sa condamnation ont approfondi la crise interne, conduisant nombre de députés de la Nupes et de la FI elle-même à se désolidariser de leur collègue.

    Le jour du jugement, le 13 décembre, les députés insoumis s’étaient pourtant mis d’accord, par un vote, sur une exclusion temporaire pour quatre mois d’Adrien Quatennens du groupe, avec un retour conditionné au suivi d’un stage de sensibilisation aux violences faites aux femmes au sein d’une association féministe.

     

    Des militants divisés

    Son choix de rompre le silence qu’il observait depuis l’éclatement de l’affaire en septembre et sa ligne de défense ont amené un certain nombre de parlementaires insoumis à réviser leur position.

    « Sa défense montre qu’il n’est pas du tout dans la déconstruction patriarcale de ce qu’il a commis, mais au contraire dans la justification masculiniste », a ainsi constaté la députée de Paris Danielle Simonnet, le 29 décembre.

    Adrien Quatennens devrait, selon elle, « se mettre en retrait longtemps, tant qu’il n’a pas déconstruit ce qu’il a fait, parce que, aujourd’hui, il ne démontre absolument pas qu’il est en capacité d’être utile dans le message qu’il peut porter aux autres hommes pour lutter contre les violences faites aux femmes ». 

    Par ailleurs, nombre de groupes d’action de jeunes insoumis (à Bordeaux, à Périgueux ou au sein du Discord, le groupe d’action numérique de la FI) ont décidé de suspendre leurs activités militantes tant que le député du Nord ne démissionnera pas de son mandat.

     

    Ses soutiens se mobilisent cependant sur les réseaux sociaux, prenant à partie les parlementaires insoumis qui réclament sa mise à l’écart, et une pétition dénonçant « l’acharnement politique » contre l’ancien coordinateur du mouvement a rassemblé 5 700 signatures.

    Le report de son retour annoncé pourrait éviter à la FI de se retrouver, dès ce lundi, à nouveau au centre de la polémique…

     

    D’autant plus que le mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon traverse une autre crise profonde, liée à son mode de fonctionnement.

    L’Assemblée représentative du mois de décembre a été marquée par la mise à l’écart de membres historiques de la « coordination politique » : Alexis Corbière, Raquel Garrido, Clémentine Autain, François Ruffin, ainsi qu’Éric Coquerel n’y figurent pas et ont fait entendre leur mécontentement.

    Si Manuel Bompard a officiellement pris la tête du mouvement, le 5 janvier, le tumulte se poursuit, les cinq députés réclamant davantage de démocratie à la FI et la possibilité d’élire leur direction.


    votre commentaire
  • NPA

    Énième Scission...

    Wikipédia...

    " Cinquième congrès (2022)

    Lors de son cinquième congrès, le Nouveau Parti anticapitaliste a définitivement explosé.

    Une majorité relative, représentée par le texte de la « plateforme B », a annoncé au cours du congrès la rupture avec l’autre moitié du parti, représentée par la « plateforme C » déposée par les courants Anticapitalisme et Révolution et L'Étincelle et soutenue par Socialisme ou barbarie et Démocratie révolutionnaire.

    Parmi les points de rupture principaux figuraient le fonctionnement des fractions ou la formation d'un « front unique » avec La France insoumise.

    Lors du vote de 1 500 adhérents en amont du congrès,

    la plateforme B a réunit 48,5 % des suffrages exprimés

    et la plateforme C 45,3 %.

    La plateforme A, déposée par l'Alternative révolutionnaire communiste, qui appelait à éviter la scission, n'obtient que 6 %72.

     

    Wikipédia >>>>> 8 janvier 2022


    votre commentaire
  • En 2027,

    Philippe Poutou aimerait bien « une candidature large »

    à gauche

    En désaccord avec une partie du NPA, récemment scindé en deux, Philippe Poutou veut « un parti plus large, plus ouvert, qui se mêle de ce qui se passe dans la gauche antilibérale ».


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique