• Cerises n°26 - Juin 2021


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  • Hautes Alpes : Création et résistance

    D’habitude chaque élection départementale se déroule canton par canton, le département ressemblant ainsi à une juxtaposition de petits territoires, plus ou moins liés et en cohérence les uns ou autres.

    Or pour la première fois dans les Hautes-Alpes, il y a une véritable campagne cohérente pour tout le département.

     

    Cette dynamique nouvelle est la première réussite d’un collectif de citoyen.nes qui s’est nommé, après une procédure « référendaire » :

    Hautes-Alpes, solidaires, écologiques et citoyennes.

     

    Cette réussite se manifeste dans la campagne qui s’ouvre, puisque le Collectif 05 présente des candidat.es sur 12 cantons sur 15.

    Les trois cantons restants n’ont pas été pourvu par manque de « citoyen.nes » et de militant-e-s politiques.

    Ce sont des cantons où la gauche est faible.

     

    ALP'Ternatives >>>>>


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  • Déclaration d'Ensemble !

    sur la situation en région PACA

    Élections régionales

     

     


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  • Langues régionales

     

    Communiqué d'Ensemble !

    Texte définitif 27 mai 2021

     

     

    LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL DECLARE DE NOUVEAU LA GUERRE AUX LANGUES REGIONALES, A CELLES ET CEUX QUI LES PARLENT OU VEULENT LES PARLER !
      

    Le Conseil Constitutionnel vient de censurer partiellement la loi Molac en interdisant l’enseignement immersif dans l’Ecole publique, en interdisant les signes diacritiques dans les actes d’Etat Civil. Il montre ainsi son mépris pour celles et ceux qui dans de nombreuses régions parlent ou veulent parler les langues de ces territoires, comme pour celles et ceux qui voudraient donner à leurs enfants des prénoms non conformes l’interprétation que fait le Conseil constitutionnel de la constitution. 

      

     Le Conseil constitutionnel commet une double faute : d’abord, la pédagogie par immersion est une réussite partout où elle est appliquée. Et sa décision est un très mauvais coup porté aux expériences existantes de classes en immersion en Alsace, Pays basque nord, Corse, Bretagne, Catalogne, Pays occitans, que ces expériences aient lieu dans le cadre associatif ou de l'Education nationale comme au Pays Basque. Ensuite, 

    la constitution elle-même reconnaît les langues régionales comme langues de France et à ce titre peut donc tout à fait autoriser les mêmes dispositifs pour celles-ci que pour le français.

    Les Langues, avec leurs implications complexes en termes d’identité, de communication, d’intégration sociale, d’éducation et de développement, revêtent une importance stratégique pour les peuples et pour la planète. Or, du fait du processus de mondialisation et de la montée des Etats autoritaires, elles peuvent être en danger ou sous la menace. Lorsque les langues s’éteignent (50% des 7000 langues utilisées dans le monde), la diversité culturelle, qui fait la richesse de l’humanité, s’amenuise. Car, avec elles, ce sont aussi des perspectives, une mémoire collective, des modes uniques de pensée et d’expression – autant de ressources précieuses pour garantir un avenir meilleur – qui se perdent. 
    Partout autour de nous en Europe, en Irlande, au Pays de Galles, au Tyrol du Sud et au Val d'Aoste en Italie, en Ecosse, au Pays Basque Sud, en Catalogne la co officialité de 2 langues, la langue officielle de l'Etat et la langue régionale, accompagnant en général des statuts d'autonomie, est la règle. Partout cette co-officialité a été obtenue par la lutte.
     
    Pour ENSEMBLE ! chaque langue doit pouvoir vivre et être utilisée tous les jours, donc des politiques linguistiques volontaristes avec des moyens financiers ambitieux sont nécessaires (signalétique, enseignement, médias...)
     
    ENSEMBLE ! appelle à participer aux initiatives organisées dans toutes les régions le samedi 29 mai par le collectif "pour que vivent nos langues" 


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  • Clémentine Autain:

    «On ne négocie pas avec l’extrême droite»

     

     

    26 mai 2021
     

    L’air du temps fait frémir.

    La planète étouffe, les pays pauvres n’arrivent pas à contenir la pandémie, un grand carnage social est en cours dans notre pays où l’on nous promet encore une nouvelle baisse des droits au chômage et à la retraite…

    Et pourtant, tout fonctionne comme si l’insécurité et le terrorisme étaient nos seuls problèmes.

    Bien sûr, celui ou celle qui affirmerait que les préoccupations autour de ces questions sont infondées ferait preuve d’une terrible irresponsabilité.

    Ce n’est pas la députée de Seine-Saint-Denis que je suis qui dira le contraire, qui niera les dangers.

    Mais la survalorisation de ces thèmes dans le traitement de l’actualité, dans le débat politique, et surtout la façon dont ils sont abordés, suggérant l’immigration comme origine de tous ces maux et toujours plus de répression, de contrôle et de fermeture au monde comme solutions, fait le lit de l’extrême droite.

    Ce climat préfasciste appelle une réplique ferme et cohérente.

     

    En France comme ailleurs, la violence répressive publique a-t-elle permis de faire reculer la violence privée ? Non.

    La surveillance généralisée a-t-elle effacé la délinquance, éradiqué à leur source les trafics à grande échelle, rendu la vie plus douce dans nos sociétés meurtries par les difficultés sociales, déchirées par la concurrence, empoisonnées par la religion de la possession ? Non.

    C’est d’abord le recul de l’Etat protecteur et la somme incommensurable des promesses non tenues qui a stimulé la défiance à l’égard de l’Etat et des autorités.

    C’est le reflux général du bien commun qui a généré, partout, le repli sur soi et la peur de l’autre.

    A gauche, nous aurions tort de ne pas l’affirmer, de baisser la garde et de valider les présupposés des droites dures qui se sentent pousser des ailes.

     

    Sortir de la sidération

    Il faut sortir de la sidération devant l’incroyable main basse de l’extrême droite sur toutes les angoisses que l’univers de l’argent et la technocratie ont engendrées.

    C’est le FN, puis le RN, qui depuis des décennies nous explique que tous nos malheurs viennent de l’ouverture sur le monde, que nous devons nous protéger du déferlement des pauvres, que la «priorité nationale» est le remède premier.

    Ce sont eux qui nient la dégradation de l’environnement comme urgence absolue.

    Ce sont eux qui installent la conviction que l’égalité n’est plus la question centrale, l’identité ayant pris sa place.

    Ce sont eux qui ont imposé le postulat que l’ordre et l’autorité sont l’alpha et l’oméga de toute vie sociale, et non la mise en commun et la révolution de la citoyenneté.

     

    Les trois droites sont désormais alignées

    Les trois droites sont désormais alignées sur l’agenda de leur partie extrême.

    Sans surprise, LR court derrière le RN.

    Sans fard, LREM emboîte le pas.

    Aux avant-postes d’une stratégie dangereuse visant cyniquement à siphonner les voix de la droite traditionnelle, le ministre de l’Intérieur n’y va pas avec le dos de la cuillère :

    Marine Le Pen jugée trop molle sur la sécurité,

    confiance première dans les propos du boucher-charcutier de Tourcoing plutôt que dans les données de l’Insee,

    participation à une manifestation de policiers aux revendications anticonstitutionnelles, comme les peines planchers, devant l’Assemblée nationale contre toute logique de séparation des pouvoirs…

    Et à un mois du scrutin régional, plainte contre une opposante pour de simples propos politiques.

    On savait qu’il y avait du Daladier chez Macron.

    On voit maintenant qu’il y a du Trump chez Darmanin.

    Sur une ligne à droite toute, le ministre de l’Intérieur accumule démagogie, vulgarité, faits alternatifs.

    Ce pouvoir qui devait faire barrage à l’extrême droite se mue chaque jour un peu plus en passerelle.

     

    Il faut tenir bon sur le fond

    S’il y a de la stupéfaction devant la tournure de notre paysage politique, elle ne doit surtout pas prendre le dessus.

    Il est de notre responsabilité de ne pas avoir peur devant les tentatives d’intimidation.

    Il faut tenir bon sur le fond.

    Pour résister, pour sortir de cette ambiance qui nous conduit tout droit à la guerre civile, pour gagner la bataille des idées, de la rue et des urnes, ne nous trompons de méthode.

    Il n’y a pas si longtemps, le socialisme européen a pensé que, pour faire face à la vague ultralibérale mondiale, il fallait assumer le parti pris de la concurrence et de la compétitivité.

    Le socialisme s’y est abîmé et la gauche tout entière en a payé le prix.

    On voudrait nous faire croire aujourd’hui qu’il faut faire de même face à la poussée de l’extrême droite.

    Il faudrait accepter tel quel le fantasme selon lequel nous ne sommes plus chez nous.

    Il faudrait admettre sans discuter que la réduction drastique de l’immigration est nécessaire pour protéger nos emplois et nos valeurs.

    Il faudrait s’habituer à la conviction que la sécurité vaut bien une réduction de nos libertés.

     

    C’est un piège grossier.

    C’est un piège grossier.

    La société est un tout, l’économique n’a pas de sens si l’écologique et le social sont tenus pour des parents pauvres, si la citoyenneté est bridée.

    L’égalité n’est rien sans l’essor de la démocratie et le souci du bien commun.

    Si nous capitulons sur un point, si, sur quelque point que ce soit, nous légitimons la pression de l’extrême droite, c’est toute la chaîne qui nous relie et nous permet de vivre ensemble qui risque de se rompre.

     

    On ne négocie pas avec l’extrême droite

    On ne négocie pas avec l’extrême droite : on combat ses idées et ses valeurs, sans faiblesse.

    On ne ruse pas avec elle.

    Tout glissement vers l’obsession sécuritaire et identitaire pervertit le droit à la libre identification de toutes et de tous, étouffe la protection et la solidarité collectives, attise le rejet des autres et rend impossible la sécurité véritable.

     

    Qui perd le fil de sa pensée, sa raison d’être, court vers la défaite.

    Ne l’oublions jamais.


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  • Les comptes financiers d'Ensemble! pour l'année 2019 (publiés en 2021)

    Financement des partis politiques :

    11 Mai 2021

    Les comptes des partis pour l'année 2019 ont été publiés sur le site de la CNCCFP >>>>>

    Les comptes du mouvement Ensemble! sont sous le N° 808

     

    Les comptes financiers d'Ensemble! pour 2019

    Bilan actif et passif, compte de résultats


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  • Communiqué Ensemble! 9 mai 2021

     

    Rassemblement à gauche :

    pour une dynamique citoyenne sur des bases claires

     

    Mercredi 5 mai, un appel pour une « primaire populaire » a été rendu public pour travailler au rassemblement des forces de gauche dans la perspective des échéances électorales de 2022 (sur le site : https://primairepopulaire.fr/).

     

    Cet appel, initié par des réseaux citoyens et associatifs s’appuie sur un travail réalisé pour la constitution d’un socle commun autours d’une dizaine de grandes exigences (https://primairepopulaire.fr/le-socle-commun/).

     

    Il fait suite à "l’Appel 2022 (vraiment) en commun" rendu public le 1er octobre 2020, signé par 25000 personnes, et se prononçant pour une candidature des gauches et des écologistes en 2022, autour d’un contrat de législature.

    (https://www.2022encommun.fr/)

     

    Ce premier socle commun a été construit à partir d’échanges entre représentants des forces de gauche et écologistes, du Parti Socialiste à la France Insoumise, en passant par Europe Ecologie, Générations, Place Publique…

    Ensemble ! a participé à ces échanges qui ont constitué un cadre fructueux de confrontation des convergences et divergences.

     

    Cette initiative pour une primaire populaire cherche à répondre à la catastrophe de moins en moins improbable d’une répétition du duo Macron-Le Pen pour 2022, voire de la possible victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle et à la disparition totale des forces de gauche et écologistes aujourd’hui profondément divisées.

    D’autres initiatives existent comme l’appel « 2022, parlons de nos désaccords » (https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/050521/2022-parlons-de-nos-desaccords ) qui vient à contribuer au rassemblement actuellement en débat.

     

     

    Le travail sur le « socle commun » réalisé dans le cadre de la préparation de la primaire populaire a fait apparaitre des premiers éléments de convergences, mais il ne faut pas sous-estimer l’ampleur du travail à mener pour concrétiser un rassemblement sur des bases solides qui soit capable de répondre aux défis politiques actuels.

     

    Ensemble ! tient à souligner la nécessité de développer deux dimensions du travail de rassemblement en cours :

    -          Le socle commun, s’il ne prétend pas être un programme de gouvernement achevé, fait aujourd’hui l’impasse sur trop de questions essentielles pour être suffisant (sur la lutte nécessaire contre la finance, sur quelle proposition sur les retraites, sur le nucléaire, sur l’Europe, sur la politique internationale… pour n’en citer que quelques-unes).

    Il doit clairement apparaitre en rupture avec le quinquennat Hollande et représenter une alternative susceptible de redonner confiance aux millions de personnes qui s’abstiennent de participer à la vie politique depuis des années.

    Il est nécessaire de poursuivre le travail d’élaboration engagé.

    Il est possible dans la continuité des réflexions faites ces dernières semaines d’arriver d’ici début juillet à une « version approfondie » du socle commun.

     

    -          Pour que le débat se développe et s’enracine dans le pays, il doit se mener publiquement à une échelle large.

    Et les citoyens·nes qui souhaitent y participer doivent avoir toute leur place, sous la forme d’assemblées citoyennes ou populaires à tous les échelons du pays.

    Celles-ci et ceux-ci doivent pouvoir contribuer aux propositions et faire émerger des priorités, des questions nouvelles.

    Une première étape pourrait prendre la forme d’une série de réunions publiques impulsés par les initiateurs de l’appel pour une Primaire Populaire, associant tous les soutiens qui se sont manifestées, qui pourraient également être organisées avant l’été et à la rentrée.


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  • Fil ouvert le 20 décembre 2021 + mises à jour

     

    Par les membres du groupe de réflexion

    sur la crise sanitaire,

    regroupant chercheuses.eurs,

    praticien.nes et militant.es d’Ensemble !

     

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    Printemps 2020 - Printemps 2021 : retour à la case départ ?

    Sur le site national d'Ensemble ! 15 Avril 2021

    A lire ici >>>>>

     

    Covid : que faire face à la crise qui se prolonge ?

    Sur le site national d'Ensemble ! 1er Mars 2021

    A lire ici >>>>>

     

    Vaccins Covid :

    biens communs ou source de profits infinis ?

    Sur le site national d'Ensemble ! 1er février 2021

    A Lire ici >>>>>

     

    COVID :

    face à la nouvelle flambée du virus,

    l’urgence d’une campagne vaccinale de masse

    Sur le site national d'Ensemble ! 13 janvier 2021

    https://www.ensemble-fdg.org/content/covid-face-la-nouvelle-flambee-du-virus-lurgence-dune-campagne-vaccinale-de-masse

     

    Covid-19 : l'enjeu des vaccins

     Note d’information sur les vaccins

    Sur le site national d'Ensemble ! 21 décembre 2020

    https://www.ensemble-fdg.org/content/covid-19-lenjeu-des-vaccins


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  • Cerises n°25 - Mai 2021

    Le Journal de l'Association des Communistes Unitaires

    Cerises La Coopérative >>>>>

    Les  numéros précédents 1 à 24>>>>>

    Les anciens numéros 2008/2019 >>>>>

     

     


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  • Clémentine Autain :

    « Le changement de cap sera immédiat »

     

     

    Clémentine Autain, candidate aux élections régionales, soutenue notamment par la FI et le PCF, publie ce jeudi un nouveau livre, Pouvoir vivre en Île-de-France.

    Entretien.


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