• Encore les mêmes mensonges sur les chiffres du chômage !

    Ensemble !

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    Encore les mêmes mensonges

    sur les chiffres du chômage !

    DIX millions de personnes sont au chômage total, partiel ou en statut précaires.

    Soit un tiers de la population active : c’est une question politique majeure, la preuve la plus nette que le système capitaliste ne doit plus durer.

     


    Mais la grande nouvelle gouvernementale vient encore de faire la « une ».

    Encore de faux chiffres.

     

    Citons-les : « l’indicateur enregistre une baisse de 1,1 point, soit la plus forte baisse depuis le premier trimestre 2008 ».

    L’Institut national de la statistique (INSEE) a révisé, nous dit-on, le chiffre du troisième trimestre, qui s’établit définitivement à 9,3 % au lieu de 9,4 %.

     

    Mais, l’INSEE donne aussi une précision : en France métropolitaine, le nombre de personnes qui recherchent un emploi mais non comptabilisées comme chômeurs a légèrement augmenté en 2017.

    Cela concerne désormais près de 1,5 million de personnes.

     

    Que faire quand on gouverne ?

    Mentir.

     

    Attirer l’attention sur des « données techniques » morcelées, faire discuter de détails, faire oublier la situation générale.

    Et conserver les mensonges…

     

    Une addition réelle fait apparaître 4,250 millions relevant du « chômage » au sens strict et entre 5,2 et 6,2 millions de personnes dans des statuts précaires, des ‘chômeurs à temps partiel sur l’année’.

     

    Dans le secteur privé, on compte 13% de salarié.e.s précaires et 20 % dans le secteur public.

    Parmi les allocataires, - celles et ceux qui touchent des indemnités-, 29% n’ont pas obtenu de contrat de plus de dix mois.

    Et cela depuis 10 ans.

    Actuellement, 80 % des embauches se font pour des contrats de moins d’un mois.

     

    Ensemble ! a publié cette observation précise

    [sur le site :https://www.ensemble-fdg.org/content/tract-4-pages-sur-lassurance-chomage].

     

    Le mensonge sert à faire passer les changements voulus par Macron et son monde : libérer les patrons de conquêtes du salariat et notamment la Sécurité sociale, et promouvoir des contrats d’assurance sous tutelle de l’Etat pour ceux qui peuvent payer.

     

    Nous proposons, à l’opposé, des objectifs qui peuvent unifier l’ensemble des salariés et ceux qui sont juridiquement indépendants mais dépendants économiquement (Uber, franchisées…), en réalité souvent des salarié.e.s encore plus mal traité.e.s.

     

    Nous proposons d’unir tous les salarié.es et les précaires avec un nouveau statut : pour un salaire garanti pour toutes et tous.

     

    Personne ne doit « être de trop » dans cette société. 

     

    La sécurité sociale doit être un droit universel.

    L’assurance-chômage peut s’étendre à des artisans ou indépendants.

    Mais il faut que les entreprises et donneurs d’ordre cotisent davantage, ainsi que les plates-formes comme Uber.

    Une baisse massive du temps de travail contraint est à l’ordre du jour.

    En France, la revendication proposée par des syndicats est une loi des 32h : elle pourrait supprimer le chômage si des postes suffisants sont créés.

     

    Il faut pour cela un contrôle des embauches par les salarié.es : pour permettre une complémentarité entre temps de formation et auto-émancipation dans des productions et des services organisés de façon coopérative.


    Avec une nécessité : l’égalité réelle femmes-hommes, qui doit être garantie par des sanctions si elle n’est pas respectée.

     

    Et dans l’immédiat ce gouvernement et ce patronat doivent permettre une indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité, avec le SMIC comme référence : un SMIC plus élevé !

     

    La richesse doit servir à une sécurité sociale universelle.

     

    PCS E!


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