• [Affaire Macron Benalla - 1er mai 2018... 9 septembre 2020]

    Ils n’ont pas honte ! Alexandre Benalla,

    dans l’ombre de la diplomatie française ?

     

    Mardi 8 Septembre 2020

    Selon Mediapart, l’ex-barbouze de Macron a rencontré, en mai 2020, le président de la Guinée-Bissau dans un hôtel parisien.

     

    Alexandre Benalla a-t-il encore des liens souterrains avec l’Élysée et la République en marche ?

    Selon Mediapart, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, qui s’est reconverti dans le privé en ouvrant sa société de sécurité et «d’intelligence économique », a rencontré secrètement, le 28 mai 2020, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, dans un palace parisien.

    Était également présent Ludovic Chaker, ex-secrétaire général d’En Marche et actuel conseiller du chef d’état-major particulier du président de la République.

    Cette rencontre intervient alors que, depuis son départ de l’Élysée à la suite de l’affaire qui porte désormais son nom, Alexandre Benalla s’était vu interdire par la commission de déontologie de la fonction publique toute relation professionnelle avec des collaborateurs de l’Élysée, des services publics de sécurité français ou des autorités publiques étrangères jusqu’au 1 er août 2021.

     

    Le cadre exact et la tenue des échanges entre Alexandre Benalla, Ludovic Chaker et le président Embaló ne sont pas connus.

    Le chef d’État bissau-guinéen, contacté par Mediapart, confirme le rendez-vous, mais parle de visite « amicale ».

    Ce n’est pas la première fois que les réseaux étroits que continue d’entretenir Alexandre Benalla avec des autocrates africains – Cameroun, Centrafrique, Congo – sont mis au jour.

     

    En décembre 2018, quelques mois seulement après l’éclatement de l’affaire et sa suspension,

    il était reçu par le président tchadien Idriss Déby, dix jours avant une visite officielle d’Emmanuel Macron dans l’État du Sahel. 

    Un voyage effectué avec un passeport diplomatique… qu’il était supposé avoir rendu au Quai d’Orsay.

    « Ce n’était en aucun cas un intermédiaire officieux ou officiel », s’était défendu l’Élysée, assurant que la présidence française n’entretenait «plus aucun contact » avec Alexandre Benalla.

     


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