• Matraquages "médiatico - sondagier"...

     

    Infographie Sondages présidentielle 2022 : explorez les tendances avec notre agrégateur et visualisez les marges d'erreur

    Retrouvez l’évolution des estimations de scores des candidats à la présidentielle 2022, grâce à deux graphiques mis à jour quotidiennement, qui agrègent tous les sondages publiés par les instituts.

    France Info >>>>>


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  • Matraquage...

    Macron s'invite à la télé...

    Ça se discute

     

    Mercredi 15 Décembre 2021
     
     

    Question élégance, déjà, ça se discute.

    On a un peu l’impression que c’est un convive qui s’installe grossièrement à la table pour se servir d’autorité la meilleure part, si ce n’est le plat tout entier, fromage et dessert…

    Emmanuel Macron sera donc ce soir sur TF1, pour un entretien enregistré dimanche avec Darius Rochebin et Audrey Crespo-Mara.

    Il y en aurait pour deux heures, auxquelles il faudra rajouter des heures de commentaires toutes chaînes confondues en feignant de se poser la question à laquelle il aura répondu sans répondre.

    Était-ce le président qui parlait ou le candidat ?

    C’est évidemment ridicule, ce n’est même plus un secret de Polichinelle.

     

     

    « Où va la France ? »,

    c’est le thème de l’émission, sans contradiction.

    Son bilan, positif bien sûr, et son programme, ambitieux et à long terme, ça va de soi.

    Soyons clairs, il n’est pas question de demander au président de se taire.

    La France, dans les conditions actuelles, n’est pas à l’arrêt et ne le sera pas pendant les quatre mois qui viennent.

    La crise sanitaire, la situation internationale, les questions économiques et sociales appellent des réponses, quoi qu’on en pense.

    Il y a tout juste une semaine, il évoquait pendant plus de deux heures sa future présidence de l’Union européenne.

    Admettons, quand bien même il lui aurait été possible de la différer pour ne pas interférer avec la campagne électorale.

    L’Allemagne l’avait fait en 2006.

     

     

    Mais là, c’est autre chose, et la ligne jaune est franchie.

    Il s’agit clairement d’un déni de démocratie et du principe d’égalité qui devrait s’imposer à tous les candidats.

    La non-­déclaration de candidature d’Emmanuel Macron est une supercherie.

    Les candidats sont en droit de s’en plaindre, que ce soit le candidat du PCF, Fabien ­Roussel, malgré sa présence hier au 20 heures de France 2, ou à l’opposé Valérie Pécresse, dont l’intervention sur une autre chaîne à la même heure est reportée.

     

    Au-delà même des candidats,

    c’est un pied de nez adressé au débat public,

    pour ne pas dire un doigt d’honneur.

     

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    Présidentielle 2022 :

    comment le temps de parole d'Emmanuel Macron

    est-il décompté par le CSA ?


    France Info >>>>>


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  • Qui était Gabriel Péri,

    fusillé le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien ?

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    15 décembre 1941 : 69 fusillés au Mont-Valérien

    Samedi 4 Décembre 2021
     

    Jamais la France occupée n’avait connu un tel carnage.

    À l’été, les communistes sont passés à la lutte armée ; depuis, la répression allemande s’abat sans mesure.

    A lire ici >>>>>

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    Qui était Gabriel Péri,

    fusillé le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien ?

     

    Mercredi 15 Décembre 2021
     

    En ce 80e anniversaire de la mort

    de cette figure majeure du communisme français,

    trois historiens résument le parcours du héros.

     

     

    L’antifasciste

     

    Par Dimitri Manessis Docteur en histoire,

    université de Bourgogne-Franche-Comté

     

    L’exécution de Gabriel Péri il y a quatre-vingts ans a ancré profondément son souvenir dans la geste de la Résistance. Mais l’engagement antifasciste du député d’Argenteuil ne commence pas dans les années 1940.

    C’est en effet dès le début des années 1920 que les communistes font de l’antifascisme une dimension constitutive de leur discours. Gabriel Péri – on l’oublie parfois – détient par deux fois la responsabilité de la section de la Main-d’œuvre étrangère (MOE, qui devient quelques années plus tard la MOI, Main-d’œuvre immigrée) du comité central (CC) du PCF. Structure hybride dont l’histoire reste encore à écrire, la MOE vise à encadrer les militants étrangers dans la sphère d’influence du PCF tout en leur accordant des spécificités et une marge d’autonomie. Péri, qui connaît bien à la fois les problèmes internationaux et la population immigrée italienne, nombreuse dans sa circonscription, accompagne ces mouvements.

    Au début des années 1930, le militant marseillais aux origines corses, natif de Toulon, est le directeur politique du journal la Nostra Bandiera, publication des communistes italiens en France, qui subit les foudres de la répression. Mais cet antifascisme, particulièrement à la fin des années 1920 et au début des années 1930, est un « antifascisme fermé » pour reprendre les mots de l’historien Gilles Vergnon. Il peine à mobiliser tant son usage est restrictif : les communistes seuls sont les véritables antifascistes.

    Tout change à partir des années 1934-1935. Devant la « catastrophe allemande » constituée par l’arrivée d’Hitler au pouvoir et l’écrasement du mouvement ouvrier, les communistes optent progressivement pour une stratégie de front antifasciste. Unissant drapeau rouge et tricolore, la Marseillaise et l’Internationale, ils convoquent les adversaires d’hier (socialistes et radicaux) afin d’écarter la menace. Gabriel Péri s’épanouit pleinement grâce à cette nouvelle orientation. Ces écrits sont emplis de cette fièvre unitaire, de cette volonté de bâtir un front le plus large possible contre l’Allemagne, l’Italie, et ceux désignés comme leurs complices intérieurs.

    De l’Éthiopie à l’Espagne, de la Tchécoslovaquie à la Chine, la plume du responsable de la rubrique internationale de l’Humanité vibre au rythme des combats. Sur le terrain, dans ses publications ou à la Chambre, Péri défend avec acharnement une politique de sécurité collective avec l’URSS et cet antifascisme « jaurésien », à la fois patriotique et social, qui imprègne ces années de Front populaire.

    Comme beaucoup de ses camarades attachés à la politique d’union antifasciste, Péri est heurté à l’été 1939 par la signature du pacte germano-soviétique. S’il s’abstient d’approuver bruyamment l’événement, il reste fidèle à un parti qui subit censure et répression. À l’instar des autres députés communistes, il vote début septembre les crédits de guerre et demande son incorporation à l’armée. Mais les jours suivants, le PCF est déclaré hors la loi et ses militants pourchassés. Péri passe alors dans la clandestinité et continue son action dans ces conditions nouvelles. Il contribue ainsi à l’édition des numéros illégaux de l’Humanité. Toujours membre du CC, il est notamment consulté, au printemps 1941, sur la nouvelle stratégie qui se dessine : la mise en place d’un Front national pour l’indépendance, en lieu et place de la ligne de la « guerre impérialiste ». Une stratégie qui ne peut qu’enthousiasmer celui qui restait un partisan ardent de l’union contre le fascisme.

    Le 18 mai 1941, Gabriel Péri est arrêté par la police française. Emprisonné à la Santé, il est finalement livré aux autorités allemandes le 14 décembre, et fusillé le lendemain avec 68 autres « otages ». Gabriel Péri devient l’un des symboles de la Résistance communiste en France. Sa mémoire va être profondément investie par le PCF et sa galaxie. La poésie, d’Aragon notamment, participe de la construction d’un héros communiste.

    ► Dimitri Manessis est l’auteur des Secrétaires régionaux du Parti communiste français (1934-1939), à paraître aux EUD.

     

     

    Le journaliste

    Par Alexandre Courban Historien et biographe

     

    « J’ai tenu ma profession comme une manière de religion dont la rédaction de mon article quotidien était chaque nuit le sacerdoce. » Tels sont les mots de Gabriel Péri dans l’autobiographie qu’il rédige à la suite de son arrestation, le 18 mai 1941.

    Dans le procès qui n’aura pas lieu, il imaginait pouvoir se défendre en invitant le tribunal de Vichy à le considérer entre autres comme « un journaliste ». Car Gabriel Péri est avant tout un militant de l’écrit. Au total, il a écrit plus de 4 200 articles entre 1921 et 1939, dont près de neuf dixièmes sont parus dans l’Humanité. Ses contributions sont publiées dans une dizaine de périodiques variés (quotidien, hebdomadaire, mensuel, généraliste ou spécialisé), édités aussi bien en France qu’à l’étranger. Quelques-uns de ses papiers sont même traduits dans un important bulletin édité par l’Internationale communiste, la Correspondance internationale.

    Chef de service de la politique étrangère à l’Humanité de 1924 à 1939, directeur politique du Prolétaire d’Argenteuil (qui se transformera en Progrès à l’occasion du Front populaire) de 1932 à 1939, envoyé spécial à travers l’Europe, Gabriel Péri est un authentique journaliste. Fort de multiples expériences, il s’impose peu à peu, à l’instar du directeur de l’Humanité Marcel Cachin ou de Paul Vaillant-Couturier, son rédacteur en chef, comme un modèle de journaliste communiste.

    Dès l’âge de 13 ans, Gabriel Péri propose à ses camarades du lycée public de Marseille de faire paraître un journal polycopié, le Diable bleu, en hommage aux chasseurs alpins, et de verser le produit de la vente à la caisse du Sou du soldat. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le jeune militant du groupe des Jeunesses socialistes de Marseille (affilié au Comité pour l’adhésion à la IIIe Internationale) intervient régulièrement dans les colonnes du Populaire de Marseille.

    Devenu secrétaire des Jeunesses communistes, il collabore à l’éphémère hebdomadaire régional le Midi communiste, comme à l’Avant-Garde ouvrière et paysanne, avant même de devenir l’un des dirigeants nationaux de la Fédération des jeunesses communistes en 1922. Son activité éditoriale lui vaut d’être assigné une première fois devant la justice et d’être condamné par la 11e chambre du tribunal correctionnel de la Seine à six mois de prison.

    Engagé l’année suivante dans la réflexion autour du projet d’édition régionale de l’Humanité édité alors à Nîmes, il participe à l’aventure de l’Humanité du Midi avant d’être nommé « à titre provisoire », à l’âge de 22 ans en octobre 1924, responsable de la rubrique internationale de l’organe central du Parti communiste. Il restera en poste jusqu’à la saisie puis l’interdiction de l’Humanité à la suite de la signature du pacte germano-soviétique, en août 1939. Ce qui fait que Gabriel Péri détient une sorte de record de longévité au sein de la rédaction durant l’entre-deux-guerres, loin devant Vaillant-Couturier ou encore Cachin.

    Ce spécialiste des questions internationales suit avec assiduité les conférences internationales ou les sessions de la Société des Nations (SDN) réunies à Genève. Cela lui vaut de représenter ses confrères français et étrangers dans l’association des journalistes accrédités auprès de la SDN, avec les félicitations de l’ambassadeur de la France !

    Emprisonné de juin 1929 à juin 1930 à la Santé pour un article de presse hostile à l’Italie de Mussolini, écarté du CC jusqu’à la veille du Front populaire, Péri ne continue pas moins d’écrire dans l’Humanité. Son long voyage en Indochine au début de l’année 1934 est l’occasion d’un retour au premier plan, Gabriel Péri profitant pleinement de la nouvelle orientation politique de l’Internationale communiste. Sa réélection comme député d’Argenteuil au printemps 1936 le conforte dans son rôle de porte-parole officiel du parti sur les questions internationales jusqu’à la crise de Munich, en octobre 1938.

    ► Alexandre Courban est l’auteur de Gabriel Péri. Un homme politique, un député, un journaliste, la Dispute, 2011.

     

     

    Le député

     

    Par Annie Burger-Roussennac Professeure d’histoire

     

    Être député est pour Gabriel Péri en 1941, lorsqu’il rédige Ma vie, les notes destinées à sa défense, une dimension totalement assumée de son identité d’homme communiste. Pourtant, en 1932, quand il est élu pour la première fois, cela n’allait pas de soi. Depuis le congrès de Tours, la bolchevisation et la tactique « classe contre classe » ont accru la méfiance envers l’action parlementaire, une des raisons de la scission majoritaire. Les communistes défendent une vision de l’action politique dont le centre de gravité se trouve dans « la lutte extra-parlementaire », spécifie le Bulletin communiste, la veille des élections en 1924. Les neuf dixièmes des candidats communistes doivent être sociologiquement des ouvriers et non des « représentants des professions libérales ». À la Chambre, les projets de loi déposés sont « conçus pour la propagande et l’agitation » et non pour rallier une majorité, forcément bourgeoise. Enfin, l’intensité du lien du futur député avec sa circonscription ne peut être que faible.

    Dans la circonscription d’Argenteuil composée aussi des villes de Bezons et de Houilles, Gabriel Péri est connu des militants pour son travail de journaliste, mais n’y a aucun ancrage local et succède à André Marty, le très populaire « mutin de la mer Noire ». La population de la circonscription de Seine-et-Oise, majoritairement ouvrière, parisienne, provinciale et étrangère (italienne), connaît une forte croissance comme toute la banlieue parisienne. Elle en subit les conséquences non anticipées par les autorités, mal-logement, infrastructures inexistantes, défaillantes ou insuffisantes (écoles). « Argenteuil, ses coteaux, ses vignes, ses fondrières, ses bagnes industriels, ses taudis », titre la revue communiste Regards.

     

    Gabriel Péri, dont le style vestimentaire élégant et l’art oratoire tranchent par rapport aux normes ouvriéristes, bat le député sortant André de Fels, un succès favorisé par la division de la droite locale et le report des voix au second tour de deux candidats de gauche. Il crée ainsi sur le terrain une situation inédite, une élection de type front populaire avant l’heure, mais sans concertation préalable des appareils politiques. La fraction parlementaire communiste s’en sort moins bien. Avec 10 élus, elle est décimée.

    Pour Gabriel Péri, devenir député marque un tournant dans sa vie politique. Pendant « sept ans », il est « ouvrier de la révolution », au Parlement, dans sa circonscription et à l’Humanité. Ces ancrages lui permettent de redevenir membre du comité central et un dirigeant de premier plan. Les premières propositions de loi du député Péri portent en décembre 1932 sur l’amélioration des conditions de vie de la population de sa circonscription, il demande un dragage de la Seine afin de limiter les nuisances des rejets industriels ou encore des mesures pour les « maîtres et les maîtresses exerçant dans les postes dits “déshérités” » de la banlieue. Il intervient dans le débat sur la politique étrangère de la France, sa spécialité à l’Humanité depuis 1924. Après les élections victorieuses du Front populaire, son élection à la vice-présidence de la commission des Affaires étrangères consacre cette expertise déjà largement reconnue. Est-il pressenti comme Marius Vazeilles ou Paul Vaillant-Couturier pour être ministre du gouvernement Blum ? Le bruit a couru. Ses interventions les plus marquantes à la Chambre portent en décembre 1936 sur « l’attitude de la France en face des événements d’Espagne », une prise de position contre la non-intervention réitérée ultérieurement. En octobre 1938, son réquisitoire contre les accords de Munich en fait l’un des chefs de file des anti-munichois et le porte-parole d’une « politique étrangère démocratique et française », selon les termes d’Alexandre Courban. « Ne baptisez pas cela du nom de paix. La paix n’a rien à voir avec ce triomphe de l’égoïsme de classe ! » clame Gabriel Péri.

    Les poursuites judiciaires qui suivent l’envoi par les membres du Groupe ouvrier et paysan d’une lettre (qu’il n’a ni signée, ni désavouée) demandant des négociations de paix avec l’Allemagne, en octobre 1939, mettent un terme à son activité parlementaire.

     

    Le 15 décembre 1941,

    Gabriel Péri, député et journaliste, était fusillé.

     

    Gabriel Péri, antifasciste mort au combat

    Mardi 7 Décembre 2021
     

    Le 15 décembre, à l’Assemblée nationale, la Fondation Gabriel-Péri organise un après-midi consacré à l’ancien député et journaliste de l’Humanité fusillé en 1941.

    A Lire ici >>>>>


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  • France Loisirs

    Suppressions de 600 emplois...

    Sur les 758 salariés du groupe,

    seule une centaine devrait conserver son emploi.

    14 boutiques sur 122 seront conservées...

     

    France Loisirs : 600 postes supprimés et seulement 14 boutiques maintenues

    Le tribunal de commerce de Paris a accepté l'offre de reprise du club de livres France Loisirs ce lundi, entraînant la suppression de 600 postes et le maintien de seulement 14 boutiques.

    France Info >>>>>

     

    Le groupe France Loisirs trouve un repreneur, mais va perdre 90 % de ses employés

    Seuls 47 postes seront préservés par Financière Trésor du patrimoine sur les 516 que comptait le club de livres en France.

    Quatorze boutiques seront conservées sur les 122 actuelles.

    Le Monde abonnés >>>>>

     

    France Loisirs : 14 boutiques seulement seront conservées par le repreneur

    Le tribunal de commerce de Paris, chargé du suivi de la liquidation judiciaire du groupe France Loisirs, a désigné l'offre de reprise de la SAS Financière Trésor du Patrimoine comme étant la plus favorable à la poursuite de l'activité. Ce qui ne va pas sans de nombreux licenciements, ainsi que la fermeture d'une majorité des boutiques de l'enseigne.

    Actu Livres >>>>>


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  • "Comment imaginer

    qu'il y ait égalité de relation

    entre quelqu'un qui a 24 ans

    et quelqu'un qui en a 13 ?"

    Jean-Pierre Rosenczveig

    France Info >>>>>


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  • Kanaky

    Communiqué du Comité stratégique indépendantiste de non participation

    lundi 13 décembre 2021, par Collectif Solidarité Kanaky

    Communiqué des organisations indépendantistes, suite au referendum maintenu par l’Etat français le 12 décembre 2021


    Front National de Libération Kanak et Socialiste (FLNKS) - Parti Travailliste (PT) - Nationalistes du MNSK - Dynamique Unitaire Sud (DUS) - Union Syndicale des Travailleurs Kanak et Exploités (USTKE) - Confédération Nationale des Travailleurs du Pacifique (CNTP) - Front de Luttes Sociales (FLS)

     

    A Lire ici >>>>>


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  • Fil ouvert le 12 octobre 2021

    Sans parler des candidats non déclarés

    mais déjà en campagne...

    Qui sont les candidats à l'élection présidentielle 2022 ?

    Consultez notre liste actualisée au fil de la campagne

    Depuis le début de l'année, ils sont une quarantaine à s'être déclarés candidats à l'élection présidentielle 2022. Découvrez-en la liste sur cette page, que nous mettons à jour au fil des déclarations, des résultats des primaires, de l'obtention des parrainages ou du premier tour...
     

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  • Communiqué du Collectif Solidarité Kanaky


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  • Kanaky - Nouvelle-Calédonie.

    Un non à l’indépendance mais un saut dans l’inconnu

     

    Lundi 13 Décembre 2021
     

    Marqué par un boycott massif des indépendantistes kanak, le dernier scrutin d’autodétermination ne résout rien.

    Sa légitimité et le processus de décolonisation sont clairement remis en question.

     

     

    Ce troisième et dernier référendum d’auto­détermination fait flotter sur la Kanaky-Nouvelle-­Calédonie comme un parfum de retour aux années 1980, marquées par un boycott des indépendantistes kanak lors de plusieurs élections.

    Ce dimanche, l’appel à la non-participation lancé par le FLNKS et tout le mouvement indépendantiste a été très largement entendu : l’abstention a été massive, avec seulement 43,9 % de votants, un chiffre à comparer avec la forte mobilisation des deux précédents scrutins : 85,69 % en 2020 et 81 % en 2018.

    Dans certaines communes indépendantistes, comme Canala ou Hienghène, où la communauté kanak est largement majoritaire, moins de 5 % des inscrits sont allés voter.

    Le message politique se voulait clair : cette « consultation référendaire inique décidée unilatéralement par l’État français », selon les mots du FLNKS, est sans valeur.

    Et le résultat sans surprise, avec un score de 96,49 % pour le non à l’indépendance, à comparer là aussi avec 2020 (53,26 % pour le non) et 2018 (56,67 % pour le non).

    3,51 % des votants seulement ont choisi le oui, contre 46,74 % en 2020 et 43,33 % en 2018.

     

    Macron se réjouit

    L’archipel du Pacifique reste dans le giron français, malgré un processus de dé­colonisation enclenché par les accords de Matignon en 1988, et renforcé par ceux de Nouméa en 1998.

    Pour les indépendantistes, la pilule est amère : « Il faut que le ministre Lecornu se rende compte qu’il a fait une bêtise, une grosse erreur », a réagi Gilbert Tyuienon, maire de Canala (UC-FLNKS) et porte-parole du gouvernement à majorité indépendantiste.

    Quant à Roch Wamytan, le président (UC-FLNKS) du Congrès de Nouvelle-Calédonie, il a précisé depuis Paris, où il mène une délégation indépendantiste, que « ce référendum n’est pas le troisième référendum; c’est celui de l’État français, pas le nôtre ».

    Immédiatement, les dirigeants de la droite nationale et locale se sont félicités de la victoire du non : « Demain, le soleil se lèvera sur une Nouvelle-Calédonie française », a déclaré la cheffe de file de la droite anti-­indépendantiste, Sonia Backès (« Les Républicains calédoniens »).

    « Ce soir, nul ne peut contester notre victoire, nul ne peut contester notre appartenance à la nation française », a-­ t-elle renchéri.

    Emmanuel Macron s’est exprimé dans la foulée de l’annonce des résultats, pour se féliciter lui aussi de ce que « la France est plus belle, car la Nouvelle-­Calédonie a décidé d’y rester », tout en pointant un «contexte de forte abstention ».

     

    Le président de la République a également entrouvert une « nouvelle étape » pour « bâtir une réponse aux questions institutionnelles et juridiques ».

    Mais alors que l’archipel s’apprête à faire un saut dans le vide, le comportement et la prise de position du gouvernement vont laisser des traces.

    Car les raisons de cette non-participation des indépendantistes tenaient autant à la crise sanitaire et au deuil kanak qu’à l’attitude de l’État, qui est sorti de sa neutralité en prenant ouvertement position contre l’indépendance.

     

    « L’État n’est plus arbitre »

    C’est d’ailleurs le sens du message porté devant les Nations unies par une délégation du FLNKS, menée par Roch Wamytan, pour dénoncer un « référendum n’ayant aucune légitimité ».

    Pour l’ONU, la Nouvelle-­Calédonie reste classée comme « territoire à décoloniser ».

    Et c’est tout l’enjeu de la période qui s’ouvre, alors que l’État a fait la preuve de sa volonté de revenir sur cet engagement.

     

    Pour Gilbert Tyuienon, « l’État n’est plus arbitre. Il a voulu reprendre la main, alors qu’il aille jusqu’au bout. Je veux qu’on nous dise pourquoi l’État a pris parti, quel intérêt a la France à rester en Nouvelle-Calédonie. »

    Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a fait part de sa volonté d’ouvrir des discussions pour parler de l’avenir de l’archipel.

    Les accords de Nouméa prévoyaient de nouvelles discussions pour élaborer un nouveau statut après les référendums.

    Mais, entre un camp anti-­indépendantiste qui estime que cette question de l’indépendance est réglée une fois pour toutes et un FLNKS qui refuse de parler avec ce gouvernement et indique qu’il se rendra « à la table des négociations pour discuter de l’indépendance et pas d’autre chose », la situation semble bloquée.

    Et par là même dangereuse.

     

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    Les résultats détaillés du référendum 2021

    France Info Nouvelle-Calédonie 1ère >>>>>

    PDF Résultats 2021 - 2020- 2018 >>>>>


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  • Dimanche 12 Décembre 2021

    Référendum en Nouvelle-Calédonie

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    Pour nous [les indépendantistes], ce n'est pas le troisième référendum.

    Nous considérons qu'en termes de légitimité juridique et politique, il n'y a que deux référendums, 2018 et 2020.

    Celui-là, c'est le référendum de l'État français et de ses soutiens en Nouvelle-Calédonie, pas le nôtre.

    Roch Wamytan,

    président du Congrès de Nouvelle-Calédonie,

    sur Franceinfo

     

     
    ----------------------------------------------------
    Philippe Poutou :
     
    Après le 96% du non au référendum boycotté par les kanaks, Macron déclare cyniquement que la Nouvelle-Calédonie restera française.
    Or la question n’est pas réglée.
    La lutte légitime pour l’indépendance de la Kanaky contre le colonialisme de l’Etat français continuera.
    Solidarité.
     
    ----------------------------------------------------

     

    18h30 - Résultats quasi définitifs :

    (environ 185.000 inscrits) 

    Abstention : 56,10 % des inscrits (environ 105.000 non votants)

    Participation : 43,90 % des inscrits (environ 80.000 votants)

    Nuls et Blancs : 2,99 % des votants

    OUI ..: 03,51 % des exprimés

    NON. : 96,49 % des exprimés

     

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    Une participation de 41,60% à 17 heures,

    en forte baisse

    par rapport aux deux précédents scrutins

    Les indépendantistes avaient annoncé qu'ils ne se rendraient pas aux urnes. 

    France Info >>>>>

    Direct France Info >>>>>

     

    Les résultats en direct :

    Direct France Info 1ère Nouvelle Calédonie >>>>>

     

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    Dimanche 12 Décembre 2021 - 11h00

    185 000 électeurs inscrits,

    dans les 307 bureaux de vote

    58,40% d'abstention

    41,60% de participation

    résultats partiels à 71% du dépouillement :

    95% pour le Non

    5% pour le Oui

     

    Référendum en Nouvelle-Calédonie :

    avec une très forte abstention,

    le Non l'emporte pour la troisième fois

    [RESULTATS PARTIELS]

    Nouvelle Calédonie France Info 1ère >>>>>

     

    -------------------------------------------------------

    Non à l'indépendance en Nouvelle-Calédonie :

    et maintenant ?

    France Info Nouvelle Calédonie 1ère >>>>> 12 décembre 2021


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