• NPA

    16 mars, 19 mars :

    en manif et en grève contre le système Macron

    Le Grand débat organisé par Macron touche à sa fin et manifestement le président des riches n’a pas l'intention de modifier sa politique contre les classes populaires. Il n’a évidemment aucune solution à la crise politique, économique, écologique et sociale que nous vivons. Ce ne sont pas les mesurettes proposées par son parti, la LREM, qui vont atténuer ses projets : casser les retraites, privatiser Aéroports de Paris, casser la formation des enseignant·e·s, supprimer des postes dans les services publics... Ou encore laisser des entreprises qui font des profits, comme Ford, licencier des centaines de salarié·e·s.

    Changeons le système, pas le climat !

    En matière d'écologie, Macron n’a strictement aucune réponse à part de nous faire payer la crise, par des impôts ou des injonctions individuelles. 

    Le gouvernement n’a pas de solution car, pour résoudre la crise climatique, il faudrait arrêter la logique du capitalisme, fondée sur les profits, et imposer la réquisition des grandes entreprises de l’énergie et des transports, pour une planification écologique.

    Dans de nombreux pays, les jeunes font grève des cours tous les vendredis pour le climat sur un mot d’ordre simple : à quoi bon faire des études si c’est pour vivre dans un monde détruit ? C’est le cas ici aussi où la jeunesse se mobilise vendredi 15 mars.

    Répondre à la crise du capitalisme, ça urge !

    La crise climatique menace l’humanité, les politiques libérales et patronales dégradent notre pouvoir d’achat, s’attaquent à nos retraites, rendent chaque jour la vie plus dure. Mais c’est également une crise économique qui menace d’éclater : tous les indicateurs sont au rouge, avec une chute de la productivité et un fort ralentissement économique dans les principales  puissances économiques, une énorme augmentation de la dette des entreprises et des actifs toxiques, ces dettes impossibles à rembourser.

    Tout cela fait planer la menace à moyen terme d’une crise encore plus grave que celle de 2008, avec son cortège de licenciements, de faillites personnelles, et d’attaques contre les salarié·e·s. 

    « Système dégage ! »

    Le Grand débat n’a évidemment pas amélioré la situation des classes populaires. Les élections européennes ne résoudront rien non plus : elles illustreront une nouvelle fois la coupure entre la très grande majorité de la population révoltée par les injustices et les partis institutionnels, de droite ou de gauche, qui ont mis en œuvre ces politiques ou qui n’aspirent qu’à les renforcer.

    Tant qu’ils ne lâchent rien, la seule solution reste de continuer à se mobiliser. En Algérie, des millions de personnes se soulèvent contre le système semi-mafieux à la solde des grandes puissances impérialistes comme la France, pour tout changer, en scandant « Système dégage ! ». Cela doit nous inspirer.

    Urgences sociales, écologiques et démocratiques : le mouvement des Gilets jaunes peut rebondir ce samedi 16 mars, à l’occasion des quatre mois du mouvement, en convergence avec les Marches pour le climat et la marche des solidarités contre le racisme et les violences policières. Des mobilisations qui doivent se prolonger avec la grève interprofessionnelle du mardi 19 mars à l’appel de plusieurs syndicats.

    C’est le moment de frapper, touTEs ensemble. À nous de prendre notre destin en main, pour construire une autre société.

    Lundi 11 mars 2019


    votre commentaire
  • [Mardi 12 Mars 2019

    Actualités Politiques]

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Rapport annuel du Défenseur des droits : Jacques Toubon dénonce l'utilisation des LBD et souhaite leur interdiction

    franceinfo a pu consulter le rapport annuel d'activité, avant sa publication mardi. L'utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD) mais aussi des grenades explosives GLI-F4 sont remises en question.

    France Info >>>>>


    votre commentaire
  • Edwy Plénel défend les gilets jaunes

    contre le crétinisme de Macron

    "la Victoire des vaincus"

    A propos des Gilets Jaunes.


    votre commentaire
  • COMMUNIQUE DE PRESSE

    Violences d’État contre les femmes

    Le 8 mars 2019 à Bordeaux

     

    Bordeaux, le 10 mars 2019

     

    A l'occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, plus de 800 manifestantes ont repris les rues de Bordeaux, lors d’une manifestation de nuit non mixte, à l'appel du Collectif 8 mars Gironde.

    Nombreuses et déterminées, elles ont occupé le centre-ville de Bordeaux au rythme de la batucada, des slogans et des chants féministes : "Nous sommes fortes, nous sommes fières", "Solidarité avec les femmes du monde entier", "Ras le viol" étaient des slogans qui revenaient régulièrement pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles et les féminicides. 

    Mais la manifestation pacifique a dû faire face à une répression policière démesurée.

    Sur le cours Victor Hugo, à 21h45, alors que le cortège manifestait depuis 1h30 de manière pacifique, un camion de police est arrivé à l'arrière du cortège et trois policiers ont extrait de manière musclée l'une des manifestantes à la stupéfaction générale. La police a alors lancé une grenade de désencerclement avant de faire usage de bombes à poivre et de lacrymogène pour repousser les manifestantes. Des personnes autour ont perdu leur capacité d'audition pendant plusieurs heures. Une manifestante est sévèrement blessée aux pieds par la grenade de désencerclement. 

    Les policiers, indifférents aux conséquences de l'usage de cette arme, ont alors pointé longuement leurs lanceurs de balle de défense (LBD) sur les manifestantes, déjà en état de choc.

    Après le départ de la police, la militante blessée a été prise en charge par les pompiers qui l'ont transférée à l'hôpital, d'où elle est sortie à 1h du matin.

    Vers 22h15, place du Parlement, il est décidé de continuer jusqu'à l'hôtel de Police pour protester et demander la libération de la jeune femme interpellée. A l'arrivée à 23h30 à l’hôtel de Police, suite à nos protestations, la manifestante arrêtée est relâchée mais sera auditionnée lundi 11 mars prochain. 

    A minuit, alors que le cortège se dirige vers le parvis des « droits des femmes » pour la fin de la manifestation, une dizaine de policiers casqués avec bouclier et plusieurs chiens agressifs leur bloquent le passage et les forcent ainsi à continuer à marcher vers la place de la République où a lieu finalement la dispersion de la manifestation.

    Un peu plus tard, trois personnes quittant la manifestation sont interpellées et arrêtées sans raison devant le Musée d'Aquitaine alors qu’elles marchaient tranquillement sur le trottoir.

    A ce moment-là, le dispositif policier est disproportionné. On compte au moins trois voitures banalisées, une voiture de police et huit policiers cagoulés, habillés en civil, armés de LBD et de chiens qu'ils excitent volontairement et envoient au contact des femmes à plusieurs reprises. Les arrestations sont très violentes. Les trois personnes interpellées sont placées en garde-à-vue et relâchées seulement le lendemain à 19h.

    Ces interventions ont-elles eu lieu sur ordre du Préfet en ce jour de lutte internationale pour les droits des femmes ?

    Le symbole est fort : des femmes se retrouvent en danger dans la rue, du fait des violences policières, parce qu’elles ont osé manifester pour le droit à occuper la rue de nuit, à ne plus être agressées, harcelées, violées…

    Alors que le gouvernement met en avant la lutte contre les violences faites aux femmes (cf. grand débat à Pessac avec M. Macron et Mme Schiappa le 28 février), c’est aux violences policières que les Bordelaises ont été confrontées en ce 8 mars 2019.

    Nous exigeons l’abandon de poursuites injustifiées contre les femmes interpellées.

    Nous exigeons que les responsables de ces violences institutionnelles soient dénoncés et jugés.

    Nous affirmons notre solidarité envers l'ensemble des victimes de la répression policière et de la violence d'État.

    Nous appelons les journalistes à relayer ces témoignages afin de mettre en évidence le décalage entre cette mobilisation pacifique des femmes et la répression violente dont elle a fait l'objet.

    Nous ne cèderons pas à ces intimidations.

    Nous ne nous tairons pas et continuerons les luttes pour les droits des femmes et contre toutes les violences sexistes.

     

    Le Collectif 8 mars Gironde

     


    votre commentaire
  • Européennes 2019


    --------------------------------------------------------------------------------

    --------------------------------------------------------------------------------

    Texte transmis par les Camarades D'Ensemble Insoumis...

     

    Sortez des traités, stupides  ! 

    Jean-Luc Mélenchon

     

    Le président français s’adresse aux Européens.

    Pluie de poncifs, torrents de reprises éculées et de paranoïa russophobe.

    Mais une autre parole française existe.

    Car l’intérêt général des êtres humains sur le Vieux Continent mérite mieux que sa dilution dans la stratégie du bavardage d’Emmanuel Macron.

    En Europe, il est temps de parler la seule langue vraiment internationale qui soit capable de motiver l’action commune de peuples aussi divers par leur ­histoire, leurs langues et leurs cultures.

    C’est la langue des biens communs à défendre et à étendre.

    Celle des projets communs de vie.

    Celle des droits sociaux et des services publics.

    Ils sont à reconstruire après le saccage de trente ans de «concurrence libre et non faussée».

     

     

    Nous sommes tous menacés par un système de production et d’échange qui détruit la Terre et les êtres humains.

    N’est-il pas plus que temps d’imposer les politiques de solidarités qui nous sauveront dans la catastrophe écologique en marche ?

    Le monstre financier s’est assez gorgé au ­détriment de tous les petits bonheurs simples de la vie.

    S’il faut une renaissance en Europe, que ce soit celle de la souveraineté du peuple, celle des lumières contre l’obscurantisme de l’argent et des passions religieuses adverses.

    Si la France peut être utile à tous, que ce soit en proposant les travaux d’Hercule qu’il est urgent d’accomplir.

    Oui, les peuples ­d’Europe peuvent s’imposer en vingt ans de respecter partout la «règle verte» : ne plus prendre à la nature davantage qu’elle ne peut reconstituer. Nos peuples peuvent renoncer dès maintenant aux épandages de pesticides assassins de la biodiversité.

    Ils peuvent décider d’éradiquer la pauvreté sur le continent, de garantir un salaire décent à chacun, de limiter les écarts de revenus pour stopper l’épidémie sans fin des inégalités.

    Nous sommes capables d’étendre à toute l’Europe la clause du droit des femmes le plus favorable.

    Nous sommes capables de bloquer la main des voleurs du fisc qui détournent chaque année mille milliards d’euros pour leurs activités irresponsables plutôt que de nous les laisser pour le bien commun.

    Bref, il est possible de commencer un nouvel âge de la civilisation humaine.

    On le peut ici sur le continent le plus ­riche, le plus instruit.

    S’il assume un protectionnisme négocié avec le monde, il fera de telles normes humanistes une nouvelle ligne d’horizon commun pour des ­milliards d’êtres humains.

     

     

    Il y a un préalable à tout cela : sortir des traités qui organisent l’UE.

    Toutes nos misères écologiques et sociales ont leur origine dans le contenu de ces traités.

    Ils ont figé toutes les politiques économiques dans le dogme absurde de l’ordolibéralisme et de l’atlantisme chers aux gouvernements de la droite et des socialistes que dirige Mme Merkel.

    Ils organisent la pénurie des investissements dans la transition écologique, le démantèlement de l’Etat social et la mise sous tutelle financière des démocraties.

    Conçus pour offrir une fête permanente à la finance, ils rendent impossibles l’entraide et la solidarité des peuples.

    Juste une épuisante compétition entre moins-disant écologique et social.

     

     

    A l’heure de la souffrance sociale de masse et du désastre écologique, les peuples n’en peuvent plus des pouvoirs qui disent une chose et font le contraire.

    La lettre d’Emmanuel Macron en est un modèle.

    Il réclame pour l’UE un objectif global de réduction de moitié des pesticides d’ici à 2025.

    Alors, pourquoi avoir refusé d’inscrire dans la loi un plan de sortie du glyphosate, comme l’ont proposé à plusieurs reprises les députés de La France insoumise ?

    En début de mandat, il disait ne plus vouloir d’accords de libre-échange s’ils ne respectent pas les accords de la COP 21.

    Pourquoi en a-t-il accepté ensuite avec le Canada puis le Japon ?

    Pourquoi avoir accepté d’interdire aux Parlements nationaux d’avoir leur mot à dire sur ces traités ?

    Il exige un «bouclier social garantissant la même rémunération sur un même lieu de ­travail».

    Il disait pareil lors de la révision de la directive travail ­détaché !

    Mais le système permet toujours le dumping social avec le paiement des cotisations sociales dans le pays d’origine.

    Et quand les insoumis proposent l’abolition du statut de travailleurs détachés, ou la clause du régime social le plus favorable, les robots parlementaires de LREM votent contre.

     

     

    Macron est devenu dangereux.

    Pas seulement pour les manifestants et ses opposants politiques.

    Sa phobie antirusse le fait rôder aux frontières de la guerre.

    Le risque est là en Europe depuis l’annonce par les Etats-Unis de l’installation en Pologne de missiles tournés vers la Russie. Vladimir Poutine annonce une réplique.

    Il est donc urgent de s’extraire de cette escalade en prenant ­notre indépendance d’avec l’Otan.

    C’est le contraire de «l’Europe de la défense» que Macron et Merkel présentent comme le nouveau rêve européen.

     

     

    La peur des Russes est absurde !

    Ce sont des partenaires naturels.

    Si la démocratie est menacée c’est plutôt par la tyrannie de la finance, et les méthodes de brutes pour diriger les peuples.

    Elles ont conduit à martyriser la Grèce, à pourchasser les opposants, comme en Pologne ou en Hongrie.

    Et comme en France, où le problème posé à notre démocratie ne vient pas de Moscou, mais de Paris, avec ce président qui mène une répression féroce depuis dix-sept semaines de mobilisation des gilets jaunes.

    Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la gestion violente de ce mouvement.

    Il s’en ­indigne comme si ce n’était rien que 12 morts, 2 000 blessés, 22 éborgnés, 5 mains arrachées, 8 000 gardes à vue, 1 500 condamnations en comparution immédiate.

    Autant de pauvres vies ­saccagées pour avoir réclamé leur part de soleil dans l’existence.

    Et comme elle est insupportable, sa duplicité quand il adhère à l’illusion meurtrière d’une Europe forteresse qui se protégerait des réfugiés par la noyade en Méditerranée !

    Que Viktor Orbán ait ­approuvé la tribune de Macron devrait inquiéter les Français : celui-ci ne prétendait-il pas combattre la politique du président hongrois ?

    A rebours de ces brutalités, il faut une politique immédiate contre les causes des exils forcés : guerres, changement climatique, pillage économique.

     

     

    Pour les peuples européens, un changement de direction est urgent.

    Emmanuel Macron et Angela Merkel incarnent les vieilles recettes stupides et morbides.

    D’ailleurs, disons-le sans détour : nous n’avons que faire du pseudo «couple franco-allemand», ce condominium prétentieux contrôlé par la CDU.

    Il humilie les vingt-six autres Etats.

    Il isole les Français de leurs parents naturels au Sud.

    La renaissance dont l’Europe a besoin est celle de la liberté politique de ses peuples.

     

    Si la France peut être utile à quelque chose c’est à cela, à condition de se présenter en partenaire plutôt qu’en donneur de leçons.

    -----------------------------------------------------------------------

    -----------------------------------------------------------------------

    Européennes 2019

    Sortez des traités, stupides  ! par Jean-Luc Mélenchon

    Par Jean-Luc Mélenchon
     
    Libération >>>>> Abonnés
     

    "Sortez des traités, stupides !" :

    dans une tribune,

    Jean-Luc Mélenchon répond à Emmanuel Macron sur l'Europe

    Dans ce texte, publié dans la presse européenne lundi, le leader de la France insoumise fustige le "dogme absurde de l'ordo-libéralisme" dont Emmanuel Macron se fait le porte-parole.

    France Info >>>>>


    votre commentaire
  • [Lundi 11 Mars 2019

    Actualités Politiques]

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Informations fournies par un Camarade d'Ensemble sur place en Amérique du sud...

    Vénézuela 10 mars 2019

    Quelques clés pour comprendre la crise actuelle

    - La situation continue à être très difficile. Plusieurs villes voire des États entiers n'ont plus d'électricité depuis maintenant 72h. Quelques endroits sont un peu plus "chanceux" comme Caracas ont eu quatre ou cinq heure d'électricité hier, idem aujourd'hui (selon les secteurs), avec des va-et-viens. Ce soir le courant semble revenir dans une partie assez grande de Caracas. Inutile de préciser à nouveaux les dégâts, mais en deux mots, les hôpitaux, transports en commun, moyens de communications, sont très affectés, plusieurs personnes sont mortes (certainement même plusieurs dizaines, dialises impossibles à réaliser à temps, assistance médicale impossible), de la nourriture (chère) est pourrie, et certains secteurs industriels vont avoir du mal à redémarrer rapidement. Les coûts économiques sont donc considérables. A cette heure, la plus grande partie de ce pays grand comme presque deux fois la France reste dans le noir.

     

    - La manifestation du camp de Guaido a été rendue difficile par la situation : pas de moyens de coordination, pas de transports en commun pour se rendre au lieu de la manifestation, d'autres urgences à gérer... Et en plus, la police a bouclé un bout de l'Avenue Victoria qui était destinée au parcours pendant un moment et a fait démonter l'estrade qui devait servir au discours de Guaido. Mais une foule importante s'est quand même présentée, avec quelques affrontements avec les forces de l'ordre. Finalement, Guaido est monté sur le toit d'une voiture et a fait son discours au mégaphone, chemise blanche ouverte, un chapelet dans la main. Les images ont pas mal tourné et les plus grands médias, gagnés à Guaido, le présentent comme un héros démocrate. Son discours a été assez inquiétant puisqu'il semble durcir l'échéance d'un recoures à l'article 187 de la constitution qui permet de demander à des alliés à l'étranger une intervention militaire (en substance). Il a aussi annoncé une marche nationale sur Caracas très prochainement, et qu'entre temps il ferait un tour du pays pour coordonner la venue des manifestant-e-s dans la capitale. Aujourd'hui, Guaido a fait une conférence de presse durant laquelle il a annoncé que demain lundi se tiendrait une réunion extraordinaire de l'Assemblée nationale (qu'il préside) dont l'objet serait, si j'ai bien tout compris, de lancer les discussions sur l'usage de l'article 187 et de lancer les discussions à propos du ministère des énergies et de voir quelles perspectives s'offraient dans le domaine de l'énergie.

     

    - D'un autre côté, Maduro organisait vers le palais présidentiel de Milaflores un rassemblement de dénonciation de l'ingérence des États-Unis. Avec une sono à tout casser et un écran led branché sur le générateur du palais présidentiel - alors que les hôpitaux restent plongés dans le noir - délivrant le slogan "Venezuela patria antiimperialista. Ce rassemblement a rassemblé beaucoup de monde. Je crois qu'il y avait une vraie fébrilité : les télévisions et radios et internet ne fonctionnant pas, se rendre sur place était une manière de s'informer. Il y avait une vraie attente dans le discours présidentiel en termes d'explications et de planifications. Faute de quoi ce discours consista à dire que tout n'était qu'une attaque impérialiste et que le peuple vénézuélien est toujours admirable par sa résistance. Donc pas grand chose de concret, mais un discours très virulent et déterminé. Mais je doute que cela provoque en soi un soutien populaire massif. Par contre, le sentiment de l'ingérence et de la nécessité de lui faire barrage est je pense assez largement ancré, ce qui explique le rassemblement.

     

    - S'affrontent deux visions sur la catastrophe actuelle. Un ingénieur chef d'une association professionnelle avance l'explication suivante. L'énergie du Venezuela est produite par des centrales "secondaires" qui sont alimentées primairement par un barrage. Ces installations sont reliées entre elles par des canaux de transmission. Or, ils ne sont plus entretenus depuis longtemps et sont grignotés par la végétation sauvage. Un incendie se serait déclaré, aurait brûlé plusieurs canaux. Par conséquent, les canaux restant auraient été surchargé, et le système du barrage se serait mis par sécurité à l'arrêt. Pour cet ingénieur, il faut douze heures pour redémarrer le barrage. Mais la plupart des cadres ayant la formation nécessaire à la relance étant partis du pays, le temps est bien plus long. Et la pane est si énorme qu'il y a eu une ou deux mauvaises relances, le réseau n'étant pas encore préparé, ce qui expliquerait les va et viens de courant. Pour lui, le courant pourrait revenir dans la nuit ou lundi matin (heure locale). Ça, c'est la vision que soutien Guaido, qui renvoie structurellement au manque de maintenance, au manque d'investissements, à l'émigration. D'un autre côté, Maduro avance que c'est un sabotage "cybernétique" des États-Unis. Concrètement, une sorte de virus aurait été diffusé dans les ordinateurs des centrales électriques, pour fausser les mesures de chaleur des canaux de communication, faire croire aux capteurs à une surchauffe du système, et ainsi faire s'éteindre la centrale par mesure de sécurité automatique. Il est peu probable qu'à court terme, des enquête indépendantes puissent faire la lumière sur ces évènements et amener des preuves. Mais dans l'ensemble les deux théories font échos à deux réalités politiques indéniables : la déliquescence d'un système productif entier, le fait que les services publics pourrissent, les installations meurent peu à peu, les ingénieurs et de plus en plus les ouvriers partent, les pannes et les catastrophes deviennent inévitables. Et bien plus, l'argent sensé être dédié à cette maintenance ou aux investissements par en partie dans les poches de certains. Mais les manœuvres des États Unis sont aussi bel et bien réelles. Si rien ne le prouve dans le cas de cette panne géante, récemment un avion plein d'armes en provenance de Miami a ainsi été intercepté à Barcelona, sur la côte.

     

    --> Donc la semaine prochaine, la réunion parlementaire de lundi et peut-être une autre manifestation, nationale cette fois ci, à Caracas, vont être importantes.

     

    Dans l'attente de plus d'infos identifiables et vérifiables...


    votre commentaire
  • Le Nombre Jaune

    Samedi 9 Mars 2019

    Acte XVII :

    90.469 manifestants minimum!

     

    Le Nombre Jaune  Samedi 9 Mars 2019  Acte XVII

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Nombre Jaune  Samedi 9 Mars 2019  Acte XVII

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Nombre Jaune  Samedi 9 Mars 2019  Acte XVII

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Nombre Jaune  Samedi 9 Mars 2019  Acte XVII

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Nombre Jaune  Samedi 9 Mars 2019  Acte XVII

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Nombre Jaune  Samedi 9 Mars 2019  Acte XVII


    votre commentaire
  • Un cas emblématique de tétanos

    chez un enfant non vacciné

    Le Monde >>>>>


    votre commentaire