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Le gouvernement autorise un fichage
sans précédent des Français
Un décret publié au Journal officiel dimanche 30 octobre autorise la création d’un fichier regroupant les informations biométriques de l’ensemble des détenteurs de passeport ou de carte d’identité âgés de plus de 12 ans. Soit, à terme, près de 60 millions de Français n’ayant commis aucune infraction. Officiellement, il s’agit de lutter contre la fraude et la falsification de documents.
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Communiqué de Ensemble!
Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire.
Stop à la Hagra.
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Liste non exhaustive de 303 procès à l’encontre de manifestants et de syndicalistes
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A propos des manifestations policières
Les citoyens ont tous un rapport ambivalent avec la police : ils l’adorent lorsqu’elle vient à leur secours, qu’elle libère des otages ou affronte une attaque terroriste, ils la détestent lorsqu’ils se font verbaliser pour une infraction routière, quand elle les matraque, les bouscule, et les gaze dans les manifestations de rue, aussi parfois lorsque des innocents meurent à la suite d’un tir de grenade, ou d’une immobilisation par compression thoracique.
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Brest
réseau d'accueil des migrants dans la dignité
Appel à un rassemblement/manifestation le samedi 5 novembre
Pas d'expulsion sans solution de relogement durable
Il y a dix ans la municipalité brestoise de gauche organisait à l’Hôtel de Ville, avec BESF (Brest Éducation Sans Frontières) des parrainages républicains de sans papiers. La semaine dernière, la même majorité municipale requérait l'envoi de la force publique, 60 gardes mobiles et policiers, pour expulser violemment des migrants.
C'est ainsi que les cinq maisons au Forestou ont été évacuées vendredi 21 octobre sur injonction d’un huissier.
Ces maisons appartiennent à BMH (Brest Métropole Habitat.) Étant en déshérence depuis des mois, elles offraient un toit depuis plusieurs semaines à une cinquantaine de migrants sans abri, des familles avec enfants dont au moins l’une avec un bébé. Or,
- le terrain concerné ne fait l’objet d’aucun projet immobilier justifiant l’expulsion ;
- les familles et des dizaines de témoins ont assisté impuissants à la destruction partielle des lieux de vie. Trois personnes réfugiées sur un toit ont été violemment délogées, conduites au commissariat et seront convoquées par la justice ;
- le tribunal de Brest devait statuer quelques jours après l'expulsion sur la légalité … de l'ordonnance d'expulsion !
Les brestois-es, les breton-ne-s, ont une tradition d’hospitalité. Avec de telles mesures, quelle image donnons-nous de notre ville ? Quelle image aurons-nous de nous-mêmes ? La ville, qui a pris l'initiative de l'expulsion, se doit désormais de trouver avec la préfecture des solutions de relogement durable pour ces sans abris.
Alors qu'on sait que la politique migratoire gouvernementale crée délibérément une carence de solution de logement pour les migrants, quel mal, quels préjudices y avait-il pour la ville à les laisser bénéficier de toits inutilisés pour les mois à venir ?
Nous sommes à l’approche de l’hiver. Il n’y avait aucune urgence à évacuer ces maisons. Mais il y a urgence à héberger les sans-abris. A Brest, beaucoup de réfugiés, des adultes mais des enfants voire des bambins vivent aujourd’hui dans des couloirs ou des voitures : on en parle peu… Pourquoi ce manque d’humanité et d’empathie à l’égard de migrants qui, pour la plupart, n’ont pas d’autre choix que de fuir la guerre et la misère.
Comme dans de nombreuses autres villes (Grande Synthe, Paris et bien d'autres), la collectivité brestoise doit mener une politique d'accueil des réfugiés dans la dignité ; elle commence par faire en sorte que personne ne dorme à la rue.
Rassemblement/manifestation le samedi 5 novembre, 15h place de la Liberté
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Le décret qui fâche. 66 millions de Français fichésUn décret publié dimanche donne le coup d'envoi à la création d’un fichier national qui rassemblera les données personnelles et biométriques de la quasi totalité des Français.
© Le Télégramme
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